La défaite d'Eupen contre Ostende, en revers en trois temps
Les Pandas n’ont pas su aligner une quatrième sortie de rang sans défaite
- Publié le 24-09-2018 à 12h53
- Mis à jour le 24-09-2018 à 12h56
Les Pandas n’ont pas su aligner une quatrième sortie de rang sans défaite Perdre est toujours regrettable. D’autant plus si l’adversaire ne semble pas supérieur. Les Pandas ne doivent cependant pas broyer du noir… même s’ils ont chuté après trois sorties sans revers.
C’est une valse à trois temps qui a condamné les Eupenois à baisser pavillon face à l’embarcation ostendaise.
Il ne fallait pas être menés
Une seule occasion en 45 minutes. Et encore a-t-il fallu un ballon relâché étrangement par Ondoa pour permettre à Pollet, au petit rectangle, de… ne pas conclure. La possession de balle était ostendaise, notamment grâce à un milieu de terrain plus fourni. "On savait que l’on pouvait être en difficulté dans ce secteur", témoignait Lazare Amani.
"Le but concédé rapidement nous a vraiment porté préjudice face à une équipe dont on connaissait la solidité défensive et qui n’hésitait pas à défendre à 6 ou 7", ajoutait Danijel Milicevic, placé dans un rôle haut et ingrat.
L’espoir Garcia
Deux changements et une pause revigorante permettaient aux Pandas d’égaliser. Par l’inusable et précieux Luis Garcia. "Il y a eu une énorme différence entre notre premier acte et le second", signalait le capitaine espagnol de l’Alliance. "Après le repos, on a joué notre style de jeu."
"Revenir au score aussi vite nous a donné confiance", ajoute Lazare Amani. "À ce moment, on avait la conviction qu’on pouvait l’emporter."
Assommés par le 1-2
Quatre minutes ! Tel est le laps de temps durant lequel les Noir&Blanc ont pu croire en une prolongation de leur invincibilité du moment. Mais une perte de balle de Milicevic et une rapide reconversion offensive côtière, ponctuée par Zivkovic, ont mis fin aux espoirs eupenois.
"Prendre le 1-2 conduisait à une fin de match trop ardue", soulignait Mamadou Fall. Un discours confirmé par ses pairs. "Laisser une deuxième fois l’avantage à nos invités rendait notre tâche trop complexe", ajoutait Mili.
"On a toujours de meilleures intentions en seconde période ces dernières semaines", embraye Ivan Yagan, monté au jeu. "Par contre, on commence souvent mal nos matches. Ostende nous a attendus, une attitude à laquelle on n’était pas habitué…"
Claude Makélélé: "Pas fondus dans le système"
Bien sûr, Claude Makelele nourrissait des regrets. Il savait cependant relativiser.
"Quand on sent que l’on ne peut pas gagner un match, il faut savoir ne pas le perdre", glisse d’entrée le technicien français. "Je suis déçu de la manière dont on a débuté car on a laissé des espaces dans lesquels Ostende s’est projeté."
Et l’ancien Madrilène d’expliquer pourquoi son système du premier acte n’a pas bien fonctionné: "Dans la mesure où certains ne savent pas se fondre dans le système tactique mis en place, on est puni ! Il n’y avait pas de lien entre notre milieu de terrain et nos avants. Je n’étais content de personne à la pause."