Konrad : encore un joueur de D2 à l’essai à Eupen
Il a précédemment évolué notamment à Karlsruhe et au FC Dundee.
- Publié le 15-08-2018 à 15h34
- Mis à jour le 15-08-2018 à 15h39
Il a précédemment évolué notamment à Karlsruhe et au FC Dundee.
Christoph Henkel, qui a, rappelons-le, entraîné différentes équipes d’âge au 1.FC Köln, et ce depuis 1988 propose un point de vue qui peut surprendre : “Je suis intimement convaincu que même avec le noyau actuel, tel qu’il est, nous avons les moyens de nous maintenir.”
Il ajoute en complément d’analyse à ce sujet : “Ce que je remarque actuellement, c’est que notre équipe a peur. Elle joue crispée. Alors dès qu’elle prend un but, elle s’éparpille. C’est évident. Pourtant, je le répète, la qualité est bien présente dans le noyau.”
Dans le contexte d’un noyau qui doute, c’est le genre de propos que doivent tenir les dirigeants puisqu’il convient avant tout de rendre confiance à un ensemble traumatisé par des résultats très négatifs.
Nonobstant ces messages apaisants, il n’en reste pas moins que l’AS Eupen multiplie les contacts afin de dénicher les éléments qui lui permettront, du moins les frontaliers l’espèrent, de combler les lacunes remarquées jusqu’ici.
C’est ainsi que depuis mardi, le club accueille Thomas Konrad. Il s’agit d’un défenseur central, capable de se défendre en position de médian défensif ou même à l’arrière droit. Âgé de 28 ans, il mesure 1 mètre 87.
Son parcours est intéressant dans la mesure où il a notamment défendu les couleurs de Karlsruhe et du FC Dundee. Son dernier employeur, qui n’a pas renouvelé son contrat est le FC Vaduz, représentant du Liechtenstein en championnat suisse de deuxième division. Alors, même s’il ne faut bien entendu pas juger Konrad sans l’avoir vu à l’œuvre, on ne peut s’empêcher de constater qu’après Yagan, Laurent, Molina, Keita, Schauerte, c’est à nouveau un élément provenant d’une D2, qui se trouve dans le collimateur eupennois.
“Notre but étant de devenir totalement autonomes, nous ne ferons pas de folie sur le marché des transferts”, commente Christoph Henkel. C’est sage, mais cela comporte également des risques.