Jordan Lotiès: "Je ne suis pas malheureux"
Jordan Lotiès a disputé, à Genk, ses toutes premières minutes de la saison.
- Publié le 23-10-2018 à 12h02
Jordan Lotiès a disputé, à Genk, ses toutes premières minutes de la saison. Quelques minutes seulement. Mais des instants qui comptent. "J’étais déjà content d’avoir réintégré le groupe", témoigne Jordan Lotiès, entré à Genk lors du temps additionnel.
Si le Français évoque un match plaisant, il a été à deux doigts d’obtenir une balle d’égalisation. "Je pensais vraiment que ce ballon, sur ce centre, allait atterrir sur mon front. Mais on me l’a enlevé ! Le défenseur juste devant le dévie d’un rien. Sans cela, j’aurais pu smasher ma reprise dans le but…"
Au-delà de ces brefs moments de bonheur, Jordan Lotiès était rentré dans l’anonymat le plus complet depuis les trois coups.
"Une aussi longue période sans jouer s’était déjà produite lors de mon séjour à Nancy. Il n’y a pas mort d’homme ! Je vais continuer à travailler car j’aime ce sport. J’espère revenir. À 34 ans, ce n’est pas donné à tout le monde d’avoir encore la possibilité de fouler les terrains de l’élite."
Sa passion pour le jeu l’a tout de même poussé, fin août, à sonder le marché. Avec un objectif précis. "Oui, j’ai regardé afin de voir s’il était possible d’obtenir plus de temps de jeu ailleurs. Je suis resté, je ne suis pas malheureux à Eupen !"
Proche de Verdier , en conflit avec Makelele, on a songé que les rapports entre le technicien français et le défenseur central conduiraient à son départ.
"Mes relations avec le coach sont normales", assure l’ancien arrière de Dijon et d’Osasuna. "D’ailleurs, le club ne m’a jamais fermé ses portes, j’ai toujours senti son appui."
Détenteur de zéro minute de temps de jeu jusqu’à sa montée à Genk, le Français aurait pu s’interroger sur les intentions de son coach. Qui, malgré les déboires défensifs des Pandas, n’a jamais fait appel à ses services.
Curieux non ? "Le coach était parti sur un axe Molina-Blondelle. Mais je me souviens de l’an dernier : j’étais dans l’équipe et l’on encaissait aussi beaucoup. Ce n’est pas pour cela que l’entraîneur m’avait enlevé."