Eupen: Raspentino était (encore) là
Le Français avait rompu son contrat vendredi, mais a soutenu les Pandas contre le Standard.
- Publié le 02-09-2018 à 10h24
- Mis à jour le 03-09-2018 à 12h52
Le Français avait rompu son contrat vendredi, mais a soutenu les Pandas contre le Standard.
Lorsque l’on voit le nombre de conflits d’intérêts présents dans le milieu du ballon rond, on ne peut que se réjouir de l’attitude de Florian Raspentino, l’avant français, désormais ex-Eupenois.
Arrivé au mercato d’hiver dernier à la demande de Claude Makelele, il a eu la lourde tâche de découvrir notre compétition lors d’un déplacement à Anderlecht, le lendemain de sa signature. Tout sauf un cadeau ! Dans son style, il a contribué au maintien d’Eupen. Mais, souvent comme doublure. En tout cas, cette saison-ci, il officiait comme substitut de Pollet aux avant-postes. D’où la rupture de contrat, de commun accord, ce vendredi 31 août.
"Mon départ s’est précisé dans les dernières heures", signalait-il après la belle victoire de l’Alliance contre les Rouches. "Vu mon maigre temps de jeu, il était préférable que je parte. Oui, je quitte avec des regrets car ce groupe était top. Mais il valait mieux faire cela plutôt que de me morfondre le reste de la saison."
Ce qui ne l’a pas empêché de soutenir les Pandas lors de ce derby. "J’espère laisser une bonne image au club. Et quel beau cadeau m’ont offert mes ex-équipiers pour mon ‘dernier’ match au Kehrweg. Je vous avoue que je pars avec un vrai pincement au cœur car je me sentais vraiment bien à Eupen."
Néanmoins, pas question de s’en aller à l’autre bout du monde, Florian Raspentino ayant lié sa destinée à Valenciennes (Ligue 2 française). "Pour un an, on verra où l’on terminera en fin de campagne. En tout cas, j’aurai l’occasion de revenir voir Eupen, ce n’est pas très loin. Et ce sera encore plus près quand les Pandas se rendront à Courtrai fin du mois par exemple."
De son passage dans notre compétition, le Marseillais retiendra un fait particulier. "Le club a réussi l’exploit de se maintenir et j’en faisais partie."
Son discours, sincère et sans aucune agressivité à l’égard de son ex-employeur malgré la séparation, méritait d’être souligné.