Pourquoi Charleroi y croit à fond
Nicolas Penneteau et les Zèbres ont bien des raisons d’être optimistes avant Genk.
- Publié le 04-12-2018 à 19h51
- Mis à jour le 04-12-2018 à 20h10
Nicolas Penneteau et les Zèbres ont bien des raisons d’être optimistes avant Genk. C’est le match de l’année, à Charleroi, ce mercredi. Les Zèbres affrontent Genk en huitièmes de finale de Croky Cup avec la perspective de se qualifier pour la dernière ligne droite d’une compétition orpheline de Bruges, du Standard et d’Anderlecht. Il y a un mois, les chances du Sporting étaient minimes vu la forme des deux équipes (Genk cartonnait, le Sporting pas). Mais depuis lors, le pessimisme a laissé place à l’optimisme, comme le confirme Nicolas Penneteau. Voici pourquoi.
1) PARCE QUE LE SPORTING EST L’ÉQUIPE EN FORME. Avec douze points sur quinze lors des cinq derniers matchs, le Sporting est la meilleure équipe de Belgique sur les cinq derniers matchs de Pro League. Les Zèbres font mieux que Genk (8/15), Bruges, Anderlecht (7/15) et le Standard (6/15). "Nous sommes actuellement dans une bonne dynamique, c’est vrai mais n’oublions pas que Genk vient de battre Anderlecht", précisait le gardien carolo à ce sujet.
2) PARCE QUE LE MAMBOURG EST IMPRENABLE. La forteresse du Mambourg est de retour. Charleroi vient d’enchaîner six victoires de rang à domicile, ce qui n’était plus arrivé depuis l’an 2000. Si l’on tient compte uniquement des points pris à la maison, Charleroi est deuxième au classement (18/27), derrière le Club de Bruges (22/27). Et entre les supporters et les joueurs, une nouvelle osmose semble s’être créée, après un début de saison compliqué. "Chez nous, on se sent plus en confiance car on se sent vraiment soutenus par nos supporters. On sent leur ferveur qui nous pousse à nous dépasser", expliquait le portier des Zèbres.
3) PARCE QUE L’ATTAQUE ZÉBRÉE EST EN FEU. Ces dernières années, il a été assez rare de voir les Carolos s’imposer avec plus d’un but d’écart. C’est pourtant arrivé à deux reprises ces quinze derniers jours (à Lokeren, 4-2, et contre le Cercle, 3-1). Ce qui prouve que l’attaque du Sporting tourne à plein régime, emmenée par Osimhen et Benavente (sept buts chacun cette saison). "On marque beaucoup de buts ces dernières semaines et ça nous a un peu manqué en début de saison", avouait le Corse.
4) PARCE QUE LA DÉFENSE MONTE EN PUISSANCE. Sur les trois derniers matchs, le Sporting a encaissé quatre buts. C’est encore trop mais derrière la réalité des chiffres, il y a une vraie amélioration dans le secteur défensif zébré. Samedi dernier, le pressing effectué était très oppressant pour le Cercle et Gabriele Angella a prouvé qu’il était un renfort de choix. "Même si on ne parvient pas à garder le zéro, on concède très peu d’occasions", notait Penneteau. "On a retrouvé une certaine solidité. C’est de bon augure pour la suite."
5) PARCE QUE LE GROUPE VIT BIEN. L’ambiance est à son paroxysme dans le groupe carolo. La semaine dernière, les joueurs ont par exemple organisé un tournoi Fifa improvisé en guise de team building. Et de manière générale, l’atmosphère (surtout musicale) qui règne dans le vestiaire est excellente. "Quand les résultats sont là, tout est positif", souriait le dernier rempart carolo. "On fait des choses ensemble et on prend du plaisir, c’est important."
6) PARCE QUE LA CONFIANCE EST DE RETOUR. En début de saison, Charleroi jouait bien (à… Genk notamment) mais ne gagnait pas. Le manque de réussite des Zèbres était assez criant. Ces dernières semaines, la roue semble avoir tourné et le Sporting a retrouvé le brin de chance qu’il avait, par exemple, en début de saison dernière. Et forcément, cela booste la confiance. "On a retrouvé de l’efficacité dans les deux recrangles et ça aide à prendre confiance", résumait Penneteau.
7) PARCE QUE MAZZÙ A TROUVÉ LA RECETTE. Après avoir longtemps cherché la meilleure manière de disposer ses troupes, Felice Mazzù semble avoir trouvé la bonne formule, avec ce 4-4-2 où Osimhen et Benavente s’éclatent. Et au sein duquel l’équilibre collectif est très intéressant. "On sent que les joueurs sont en confiance dans ce dispositif et que chacun évolue à sa meilleure position. On a enchaîné les victoires avec ce système mais cela ne veut pas dire qu’on ne va plus changer", disait le gardien carolo.
8) PARCE QUE GENK EST FATIGUÉ. Ces dernières semaines, les Limbourgeois ont enchaîné les rencontres et la fatigue se fait ressentir dans leurs rangs. "Mais je reste très, très méfiant", terminait Penneteau. "Genk, ce n’est ni le Cercle ni Lokeren. Mais je crois dur comme fer à la qualification."