Mazzù a prouvé qu’il n’était pas un coach défensif
Un commentaire de Maxime Jacques.
- Publié le 10-12-2018 à 14h04
- Mis à jour le 10-12-2018 à 14h05
Un commentaire de Maxime Jacques.
On a souvent lu ou entendu cette réflexion : Felice Mazzù est un entraîneur défensif. Lorsqu’il a titularisé Cristophe Diandy à la place de Gaëtan Hendrickx dans l’axe de l’entrejeu carolo, certains ont même pensé que Charleroi était venu à Anderlecht pour chercher un point. Puis ils ont vu le match. En première période, les Zèbres se sont créé les plus belles occasions, via Dessoleil et Benavente.
Et en seconde période, alors que le Sporting était mené, Felice Mazzù a décidé de faire entrer toutes ses cartouches offensives. Charleroi a terminé la rencontre avec David Henen, Adama Niane, Jérémy Perbet, Victor Osimhen et Cristian Benavente sur le terrain. Soit quasiment cinq attaquants. Et cela a payé, puisqu’en jetant toutes leurs forces vers l’avant, les Zèbres sont parvenus à obtenir (et à transformer) un penalty en fin de rencontre.
C’est, en grande partie, le mérite de Felice Mazzù. Qui a osé jouer le tout pour le tout sur la pelouse du Parc Astrid. C’était quitte ou double. Cela a rapporté un point. Un point très important pour les Carolos, mais aussi pour leur coach.
Qui a tordu le coup à cette idée qu’il déteste entendre. Non, Felice Mazzù n’est pas un entraîneur défensif. C’est un coach organisé capable de s’adapter à ses joueurs et aux situations de match. Toute la nuance est là.