Le casse-tête carolo: sept Belges pour six places
À quelques jours de la reprise, respecter le quota de joueurs belges ou assimilés n’est pas une mince affaire pour le Sporting.
- Publié le 25-07-2018 à 07h59
- Mis à jour le 25-07-2018 à 08h00
À quelques jours de la reprise, respecter le quota de joueurs belges ou assimilés n’est pas une mince affaire pour le Sporting. Demandez à Pierre-Yves Hendrickx, le directeur administratif du Sporting, la chose qui le préoccupe le plus avant une rencontre des Zèbres, il vous répondra du tac au tac "être certain d’avoir au moins six joueurs belges ou assimilés sur la feuille de match" . Et cela va le préoccuper encore plus depuis que la règle a été durcie et qu’elle impose, dès cette saison, que, parmi ces six joueurs, deux doivent avoir été formés en Belgique avant leur 21e anniversaire.
Respecter cette règle est évidemment le propre de tous les clubs mais à Charleroi, l’appliquer semble un peu plus compliqué qu’ailleurs. Car au sein du noyau carolo actuel, le nombre de Belges ou assimilés présents n’est pas pléthorique.
En théorie, il est de onze : Parfait Mandanda (naturalisé belge il y a quelques mois), Valentin Baume, Joachim Imbrechts, Davide Bochicchio, Maxime Busi, Javier Martos (naturalisé), Dorian Dessoleil, Enes Saglik, Cristophe Diandy (formé en Belgique), Gaëtan Hendrickx et Nathan Rodes. Mais parmi ces onze joueurs, quatre sont des gardiens (Mandanda, Baume, Imbrechts, Bochicchio) et un est sur le départ (Saglik).
En pratique et une fois que Penneteau sera de retour de blessure, seulement sept joueurs (Mandanda, Busi, Martos, Dessoleil, Hendrickx, Rodes, Diandy) peuvent donc être comptabilisés… pour six places sur la pelouse ou sur le banc.
Inutile de dire que c’est assez étroit et que ces joueurs risquent, de facto, de se retrouver sur la feuille de match dans les semaines à venir. Parfois au détriment de joueurs étrangers qui offriraient plus de possibilités tactiques à Felice Mazzù.
Et dans l’hypothèse où deux d’entre eux seraient indisponibles simultanément pour blessure ou suspension, que faire ? Il existe trois solutions.
La première est de transférer un joueur belge supplémentaire pour éviter les mauvaises surprises (dans cette optique, le jeune Mike Trésor semble avoir un profil quasi idéal). La deuxième consiste à intégrer temporairement des jeunes Belges du noyau U21 sur la feuille de match… au détriment de joueurs du noyau professionnel. Et la troisième serait de naturaliser d’autres joueurs du noyau, qui répondent aux conditions de naturalisation d’un étranger en Belgique (séjourner légalement et de façon ininterrompue sur le sol belge depuis cinq ans) comme Mamadou Fall ou Stergos Marinos. Mais une naturalisation ne se fait pas en deux jours…