Kaveh Rezaei a retrouvé le chemin des filets: "Mon passage sur le banc m’a fait du bien"
De retour en forme au bon moment, Kaveh Rezaei veut emmener Charleroi en Europe au terme de "trois finales."
- Publié le 09-05-2018 à 12h02
De retour en forme au bon moment, Kaveh Rezaei veut emmener Charleroi en Europe au terme de "trois finales." Avec deux buts lors des deux derniers matches, Kaveh Rezaei a retrouvé sa superbe à Anderlecht, puis à Gand. La seule chose qui le perturbe en ce moment, c’est…. une allergie au pollen qui l’a empêché de s’entraîner lundi. "Mais tout va bien, je me soigne et je serai fin prêt pour jeudi", assure l’attaquant iranien, qui s’est présenté devant la presse ce mardi.
Kaveh, après un passage sur le banc d’une quinzaine de jours, vous avez brillamment répondu sur le terrain.
"Je suis très heureux de recommencer à marquer. Quand l’équipe était moins bien, j’ai senti que le ballon tournait moins pour tout le monde, moi y compris. Et ce passage sur le banc m’a peut-être fait du bien. C’est une décision que j’ai acceptée sans problème. Mais je suis content d’avoir aidé l’équipe à retrouver la victoire et le bon état d’esprit. J’espère que cette période, que tous les clubs connaissent, est derrière nous. Ces buts que j’ai marqués sont donc d’abord importants à titre collectif."
Vous en avez marqué 15 cette saison. Un total qui correspond à vos attentes ?
"En tant qu’attaquant, tout le monde sait que marquer des buts est très important. En début de saison, je m’étais fixé un objectif que je n’avais pas voulu dévoiler. Aujourd’hui, je peux vous le dire : c’est la barre des 20 buts. Je dois encore en marquer cinq (sourire). Mais si je dois faire un choix entre atteindre ce total ou que le club se qualifie pour l’Europe, le choix est très facile : l’Europe ! Il nous reste trois finales pour l’atteindre."
Même si elle n’est pas au bout, votre première saison en Belgique restera une grande réussite.
"Oui, même si tout n’a pas été facile au début. Entre le nouvel environnement auquel j’ai dû m’adapter, la barrière de la langue, la compréhension des consignes qui m’étaient demandées,… cela a parfois été compliqué. Mais aujourd’hui, je suis très heureux et je me sens libéré d’une certaine pression car comme vous le savez, mon choix de venir à Charleroi avait été très critiqué en Iran. C’était un gros risque. Mais je suis content de ce que j’ai fait. Je sens que j’ai franchi un palier, que ce soit sur le plan physique ou tactique. Je me suis redécouvert de nouvelles limites. J’en avais besoin. Même si je sais que je peux encore progresser."
Vous allez affronter Bruges, jeudi. Une équipe qui vous a battu 6-0 il y a trois semaines. Et qui est la meilleure de Belgique ?
"Non, la meilleure, c’est Charleroi, car c’est mon équipe et que je l’aime (sourire). Je pense que le match à Bruges nous a servi d’électrochoc. On a réussi à en retirer du positif. Il nous a réveillés. On s’est remis en question. Et on est redevenu le Charleroi de la première partie de saison."