Felice Mazzù: "Les flancs? Des positions délicates"
Felice Mazzù nous explique pourquoi le rôle de Massimo Bruno, David Henen et Ali Gholizadeh n’est pas facile…
- Publié le 09-12-2018 à 08h43
- Mis à jour le 09-12-2018 à 10h02
Felice Mazzù nous explique pourquoi le rôle de Massimo Bruno, David Henen et Ali Gholizadeh n’est pas facile… Dans le chantier que représente l’élaboration d’une équipe, du côté de Felice Mazzù et de Charleroi, ce sont les positions sur les flancs qui semblent les éléments les plus difficiles à mettre en place. Pourtant le coach des Zèbres ne manque de qualité à ces positions avec des garçons comme Massimo Bruno, David Henen et Ali Gholizadeh. Mais lors de chaque rencontre des Carolos, on voit le coach hennuyer s’époumoner à replacer ses flancs.
"Quels que soient les flancs qui jouent, quels que soient les joueurs qui jouent, vous verrez que je vais toujours m’énerver sur le bord du terrain, narrait, vendredi, Felice Mazzù. Car pour moi, c’est la position la plus délicate dans les reconversions défensives. Ce sont des joueurs de flanc, ils doivent faire des courses verticales vers l’avant et vers l’arrière, des courses obliques vers l’arrière pour bien se positionner en fonction de la zone du ballon. Et donc ce sont les deux postes les plus délicats dans les actions de reconversions défensives. Et donc j’essaie de les coacher au mieux. Car on a à Charleroi des flancs qui sont techniques qui aiment le jeu vers l’avant et qui doivent travailler défensivement, ce qui n’est pas leur tasse de thé. J’essaie donc de les guider le plus possible depuis le bord du terrain."
Et le mentor du Sporting est persuadé que ses trois joueurs peuvent parfaitement remplir leur mission.
"Ils apportent tous les trois de la sécurité à ce niveau-là quand ils ont la mentalité de vouloir le faire. Contre le Cercle Bruges, tout le monde l’a très bien fait sauf dans les cinq dernières minutes. Je suis là pour faire progresser tout le monde. S’ils travaillent moins bien à un moment, c’est mon rôle de leur rappeler pour qu’ils le fassent mieux."
Et dans leur gestion de leurs missions défensives, Massimo Bruno est, à nos yeux, celui qui est, logiquement, le plus avancé.
"Par rapport à son C.V. et aux clubs où il est passé, Massimo a peut-être plus été habitué à jouer de cette manière-là, conclut Felice Mazzù. David, ce sont ses premières minutes en équipe première depuis qu’il joue au football à Charleroi. Il doit acquérir des automatismes et des replacements défensifs qu’il n’avait pas au début. Et cela va de mieux en mieux. Ali, en fonction de sa culture footballistique en Iran et vu son âge, c’est normal que parfois il les oublie."
Mais pas trop souvent sous peine de voir son entraîneur s’énerver en bord de terrain…