Écarté du noyau A carolo, Francis N’Ganga se confie: “C’est stressant…”
Écarté du noyau A, le back gauche, qui travaille d’arrache-pied, espère trouver un nouveau club dans les dernières heures du mercato
- Publié le 30-08-2018 à 13h43
- Mis à jour le 03-09-2018 à 12h43
Si les dernières heures du mercato sont palpitantes pour les supporters et pour certains joueurs qui espèrent quitter leur club pour une destination qu’ils considèrent plus intéressante, cette période de l’année est, par contre, très stressante pour les joueurs qui vivent à l’ombre des noyaux A. Au Sporting Charleroi, c’est notamment le cas de Francis N’Ganga qui n’entre plus dans les plans de Felice Mazzù.
L’arrière gauche des Zèbres revient sur son été difficile…
“J’ai entamé la saison avec l’équipe première puis le club a pris la décision de ne pas me convier au stage de préparation aux Pays-Bas", explique l’intéressé. "Depuis plus d’un mois, je travaille quotidiennement au centre de Monceau avec le préparateur physique Dominique Henin et je participe aux entraînements des U21 sous les ordres de Samba Diawara. Physiquement, je suis fit, je suis prêt à aider le club qui me ferait confiance. Vu ma situation, je me suis entraîné deux fois plus. Bien sûr je manque de rythme de matches mais j’ai prouvé dans le passé que je pouvais vite revenir dans le coup.”
La saison dernière, Francis N’Ganga avait aussi connu un été mouvementé. L’arrière gauche pouvait quitter Charleroi avant de finalement réintégrer le noyau A suite à son non-départ. Le Franco-Congolais fêta son retour dans l’équipe en octobre et disputa 27 matches (2.357 minutes de jeu) en phase régulière, playoffs 1 et Coupe de Belgique.
“Je suis prêt à écouter toutes les propositions", poursuit le joueur de 33 ans dont le contrat se termine en juin 2019 au Sporting. "J’aimerais trouver un projet intéressant en Belgique ou à l’étranger. Dans un noyau, je pense pouvoir apporter, en plus de mes qualités sportives, mon expérience et mon leadership. Je reste sur une saison pleine avec Charleroi, j’ai encore quelque chose dans le ventre et je veux le prouver.”
Et oublier le plus vite possible une situation stressante : “Je vis heure après heure, presque minute après minute. Ce n’est pas très plaisant. Avec Enes Saglik et Benjamin Boulenger, qui sont dans la même situation que moi, on tente de se serrer les coudes.”
En espérant que d’ici quelques heures, ce ne sera plus qu’un mauvais souvenir…