Comment Charleroi a retrouvé sa solidité défensive
Le Sporting a fêté, samedi, sa première clean sheet de la saison. Tout un symbole.
- Publié le 18-09-2018 à 11h14
- Mis à jour le 18-09-2018 à 11h15
Le Sporting a fêté, samedi, sa première clean sheet de la saison. Tout un symbole. C’était presque devenu une obsession. Mais c’est désormais chose faite. Samedi, à Sclessin, Charleroi a gardé le zéro pour la première fois de la saison, confirmant le retour d’une certaine solidité défensive dans les rangs zébrés. Qui se caractérise par plusieurs facteurs.
Penneteau rassure la défense. On l’avait constaté face à Mouscron et cela a été encore plus criant, samedi, au Standard : la présence de Nicolas Penneteau dans les cages zébrées a un gros impact sur le Sporting. Si sa sortie manquée en début de match a failli coûter cher, le portier corse (malgré la pose d’une dizaine d’agrafes sur le dessus de son crâne !) a ensuite livré une superbe prestation, en étant l’auteur de plusieurs arrêts décisifs. Mais outre ses parades, Nicolas Penneteau dégage un sentiment de sérénité qui rassure ses partenaires. Au Standard, le quatuor défensif zébré a livré l’un des meilleurs matches de la saison. Et ce n’est pas un hasard si c’était avec Penneteau, qui n’a cessé de replacer ses équipiers, dans les buts…
Diandy apporte de l’équilibre. On n’en parle pas beaucoup. Mais depuis qu’il a fait son retour dans le onze de base carolo, face à Mouscron, Cristophe Diandy fait un bien fou au collectif zébré. Plus défensif qu’Hendrickx, le Sénégalais évolue comme une véritable sentinelle devant la défense carolo et récupère un nombre incalculable de ballons. Fixé comme médian défensif par Felice Mazzù, il libère également Marco Ilaimaharitra, qui peut se projeter plus facilement et plus régulièrement vers l’avant. Et peu importe si Diandy manque de temps en temps une relance…
Un 4-4-2 moins spectaculaire mais bien organisé. On connaît l’amour de Felice Mazzù pour le 4-4-2. Face aux Rouches, le T1 carolo a positionné ses hommes dans son système fétiche. Si dans ce dispositif, les Zèbres ont été moins enthousiasmants que face à Anderlecht ou Genk, l’organisation générale était bien rodée. Elle est incarnée par Benavente et Bruno, deux joueurs offensifs qui ont multiplié les efforts défensifs sans rechigner à la tâche. Leur tendance, presque naturelle, à rentrer dans l’axe offre également de l’espace à Nurio et Marinos, qui adorent s’y engouffrer, amenant à plusieurs reprises du danger. Et avec un peu plus de réussite en zone offensive, on aurait même pu parler de plan parfait…