Charleroi en bénéfice sur la saison 2016-2017: ce que cela induit (INFOGRAPHIE)
La masse salariale est en hausse de 2 millions. Preuve que l’on gagne bien sa vie chez les Zèbres…
- Publié le 12-01-2018 à 06h32
La masse salariale est en hausse de 2 millions. Preuve que l’on gagne bien sa vie chez les Zèbres… Le bilan financier de la saison 2016-2017 du Sporting est officiellement connu. Cette année-là, Charleroi avait participé aux playoffs 1 après avoir bouclé la phase classique à la 5e position.
Excepté le transfert de Ndongala vers La Gantoise, aucun mouvement important de joueur n’avait été enregistré. Ce qui prouve que le Sporting est désormais un club viable, sans transfert sortant. Les sources principales de rentrées financières restent donc le sponsoring, les droits télés ainsi que le ticketing.
Les bénéfices en légère baisse
Si Charleroi dégage un bénéfice en légère diminution, passant de 1,7 million en 2016 à 1,4 million cette année, cela n’empêche pas tous les feux du Mambourg de rester au vert.
En effet, le bénéfice précèdent s’expliquait notamment par les ventes de Dewaest et Kebano. Cette fois, les transferts sortants ont été de moindre importance. Mais en plus, le budget de fonctionnement de l’école des jeunes (encadrement et infrastructures) a fortement augmenté.
Bref, 5 ans après la reprise du club, Mehdi Bayat et Fabien Debecq continuent à réussir aussi bien leur pari financier que sportif avec le matricule 22.
Les rémunérations explosent
C’est probablement la rançon de la gloire ! Les rémunérations annuelles du Sporting sont passées de 7,9 à 9,5 millions (contre seulement 3 millions lors de la reprise).
Des chiffres qui traduisent l’effort financier consenti par Mehdi Bayat afin de conserver ses meilleurs éléments en revalorisant leur contrat. Le boss des Zèbres agite également la carotte financière afin d’inciter son troupeau à atteindre ses objectifs.
Désormais, Charleroi est réputé être un club où les joueurs gagnent bien leur vie. Comme en 2016, le Sporting emploie un total de 49 personnes.
Les capitaux propres en hausse
En 2012, après une année en D2 et lors de la reprise, le Sporting était en situation de faillite virtuelle avec des capitaux propres dans le rouge de près de 4 millions.
Aujourd’hui, le club avance des capitaux propres, soit la force financière de l’entreprise, à hauteur de 3.657.000€ (contre 2,2 millions en 2016). Soit une différence de plus de 7 millions !
De quoi permettre à Mehdi Bayat d’envisager sereinement l’avenir du club, les transformations du stade encore à venir et la construction du futur centre d’entraînement pour les pros.
Ces chiffres lui permettent également de pouvoir sortir le chéquier au moment de transférer les joueurs souhaités.
Notons également l’augmentation de la dette, qui passe de 8,6 à 11,3 millions. Elle s’explique par une avance bancaire de 1,8 million souhaitée par le club en juin 2017 (pour les travaux d’aménagement du stade et le financement des impôts).
Mais une entreprise qui rembourse sans souci ses emprunts n’est en rien une entreprise en difficulté financière.