Arbitres critiqués: il est temps de sanctionner sévèrement les entraîneurs
Le week-end a à nouveau été compliqué pour les arbitres, mais certains entraîneurs ont à nouveau dépassé les bornes.
- Publié le 01-05-2018 à 12h39
- Mis à jour le 01-05-2018 à 12h40
Un commentaire de Florian Holsbeek.
Le week-end a à nouveau été compliqué pour les arbitres, mais certains entraîneurs ont à nouveau dépassé les bornes.
Trois matches de playoffs 1 et trois polémiques. C’est la même rengaine depuis le début des affrontements entre les clubs du top 6 et si l’ensemble du paysage footballistique belge espérait que le VAR dissiperait les discussions et apaiserait les tensions, il n’en est rien. Vendredi les Brugeois, Diaby en tête, se sont montrés bons joueurs alors qu’un penalty aurait pu être sifflé sur le Malien, mais dimanche les hommes en orange en ont vu (et entendu) de toutes les couleurs.
Felice Mazzù et Hein Vanhaezebrouck ont fustigé l’arbitre après le duel des Sporting, Yves Vanderhaeghe a fait de même après la défaite de ses Buffalos contre le Standard. Ricardo Sa Pinto est aussi coutumier du fait, tout comme Philippe Clément. Il est grand temps que cela s’arrête : si un arbitre doit être suspendu pour avoir fait une erreur, les coaches doivent aussi être sanctionnés pour leurs propos d’après-match.
Soyons clairs, ils ont le droit d’être mécontents. Mais ces derniers profitent déjà de la complaisance du quatrième arbitre pour se plaindre parfois durant 90 minutes, en gesticulant et en hurlant, ce qui n’est déjà pas tolérable et que très rarement sanctionné. Mais ils dépassent surtout les bornes lorsqu’ils se permettent de descendre l’arbitre plus de 30 minutes après le coup de sifflet final, à froid, sans être capable d’analyser le match de leur équipe d’une façon correcte et respectueuse.
En Angleterre, Mourinho et Wenger ont été lourdement suspendus pour des critiques envers le corps arbitral et il est grand temps que la Pro League prenne les mêmes sanctions envers les auteurs de ces paroles irrespectueuses, sans exception, sans complaisance et sans leur donner une belle tape dans le dos signifiant : « Et ne recommencez plus ». Les suspensions doivent être lourdes et sans appel.
Messieurs, vous êtes l’élite de notre football, vous êtes sur les bancs des meilleures équipes de notre football national et beaucoup d’entraîneurs voudraient être à votre place. Il est grand temps de montrer l’exemple aux plus jeunes, qui vous regardent et vous écoutent avant d’arpenter les terrains des clubs amateurs le samedi ou le dimanche.
Après tout, la Pro League prône le respect et le fair-play et il est temps que celui qui ne marche pas dans les clous en paie le prix. L’exemple doit venir d’en haut.