Vanhaezebrouck viré, Zetterberg ne jouera pas les intérimaires
Michael Verschueren a seulement débuté sa recherche d’un coach ce dimanche soir après l’annonce du renvoi de Vanhaezebrouck.
- Publié le 17-12-2018 à 06h50
- Mis à jour le 17-12-2018 à 12h21
Michael Verschueren a seulement débuté sa recherche d’un coach ce dimanche soir après l’annonce du renvoi de Vanhaezebrouck. Depuis 20h14, hier soir, Hein Vanhezebrouck n’est plus l’entraîneur d’Anderlecht. Un tweet, aimé par Marc Coucke (!), a annoncé que "la direction du RSC Anderlecht a décidé à l’unanimité de mettre fin à la collaboration avec son entraîneur."
Quatre heures plus tôt, Anderlecht avait subi la dixième défaite de la saison. La relation entre le Sporting et Vanhaezebrouck s’est conclue en eau de boudin. Et sans le moindre trophée. Une première depuis Arie Haan, il y a près de 20 ans.
Vanhaezebrouck avait qualifié le 2-1 au Cercle de "défaite la plus claire de la saison. Après dix minutes de jeu, on n’a plus contrôlé le match". L’ironie veut que lui aussi avait perdu le contrôle depuis quelques semaines.
Un seul point sur douze, une campagne européenne ridicule, une élimination précoce en Coupe de Belgique et cinq victoires en 22 matchs. C’était impensable pour un entraîneur d’Anderlecht. "L’équipe ne récolte pas assez de points en championnat. Nous espérons pouvoir inverser la tendance rapidement", a déclaré le directeur sportif Michael Verschueren sur le site du club.
Le bilan de Vanhaezebrouck à la tête du RSCA est catastrophique. En un peu plus de 12 mois, il a pris 47,85 % des points toutes compétitions confondues. Il a remporté 25 matchs sur 50 en championnat.
Des chiffres qui rendent sa présence à la tête du club jusqu’en décembre presque inimaginable.
Michael Verschueren a, lors du déplacement à Zagreb, appuyé l’importance de la présence du coach et annoncé qu’il n’était pas sur la sellette.
Verschueren espérait une fin d’année civile conclue sur un neuf sur neuf afin de commencer 2019 sur une note positive. Hier soir, les autres membres du staff étaient d’ailleurs surpris d’apprendre la fin de la collaboration entre le coach et le club.
La rencontre au Cercle a visiblement été la goutte de trop. La direction s’est rendu compte que ce groupe ne pourrait pas se sortir de la galère.
Le "on verra" que Vanhaezebrouck a balancé en fin de conférence de presse lorsqu’il a répondu aux réclamations des supporters qui voulaient le voir dehors était un premier indice. Il sentait le couperet tout prêt de tomber.
Il transpirait la résignation. Autant sur le bord du terrain que face à la presse. S’il se cachait derrière un sourire forcé, des blagues et ses traditionnelles excuses sur la jeunesse de son groupe, il n’en demeurait pas moins perturbé.
Le tweet balancé par Marc Coucke pendant le match a ajouté une couche. En parlant de "contraste ne pouvant être plus grand" entre les hockeyeurs champions du monde et son équipe, il mettait un dernier coup de massue public à son entraîneur qu’il considère comme le principal responsable de ce manque de qualité dans le jeu du RSCA.
Actuellement, le choix du coach intérimaire n’a pas encore été arrêté. Le staff actuel, sans Vanhaezebrouck, en saura plus ce lundi lors d’une réunion avec les responsables sportifs.
Contacté par nos soins dimanche soir, Pär Zetterberg nous a affirmé qu’il ne prendrait pas la tête de l’équipe pour la fin d’année et en attendant l’arrivée d’un successeur. Son contrat ne démarre qu’en janvier et il ne revient en Belgique que pour la reprise du championnat.
Deux profils semblent idéaux pour assurer le job d’intérimaire : Karim Belhocine et Jonas De Roeck.
Le T2 de Vanhaezebrouck connaît parfaitement l’équipe pour avoir débarqué directement après la nomination du coach. Il pourrait reprendre l’équipe pour un temps défini mais devrait être viré au moment de la nomination du nouveau coach. Gino Caen, T3 de Hein, pourrait trouver une porte de sortie à Courtrai auprès de son ami Yves Vanderhaeghe.
Dimanche soir, aucune décision n’avait été prise à cet égard.
De Roeck, lui, n’a pas son sort lié à celui du coach. Il fait du bon boulot avec les espoirs et connaît le poste de T1 suite à son passage à Saint-Trond. À Neerpede, on parle de lui comme une option possible.
Jusqu’à ce que le nouveau coach soit nommé. La chasse n’a commencé que ce dimanche soir. Michael Verschueren compte présenter au plus vite un coach digne du Sporting.