Un salaire à la Teo, une exigence de dernière minute: les coulisses de l'échec des négociations avec Markovic
En fait, le Serbe ne voulait simplement pas revenir à Anderlecht.
- Publié le 02-09-2018 à 08h59
- Mis à jour le 03-09-2018 à 12h51
En fait, le Serbe ne voulait simplement pas revenir à Anderlecht.
Marc Coucke se dit content du mercato d’Anderlecht, mais les dernières heures passées à Neerpede lui laisseront quand même un goût très amer. Tout était réglé pour que Lazar Markovic signe son contrat de trois ans avec une année d’option. L’accord avec Liverpool était conclu, Anderlecht voulait dépenser jusqu’à 4 millions avec une clause très favorable aux Reds.Et que dire du salaire proposé à Markovic ? Contre ses principes, Marc Coucke lui a offert environ deux millions par an ! C’est un contrat à la Teodorczyk, que Coucke ne comptait donner à personne. Mais il le voulait tellement, ce dernier renfort qui aurait fait d’Anderlecht le favori absolu pour le titre, qu’il a trahi ses principes. Les agents de Markovic avaient lu que Trebel avait le plus gros contrat du club et réclamaient pareil.
Finalement - entre 22 heures et minuit - l’affaire a capoté. Markovic a avancé une nouvelle exigence. Cette fois, Anderlecht n’a plus fait de concession. Toutes les grosses pointures du club - Coucke, Devroe et Van Biesbroeck - étaient pourtant présentes pour finaliser le transfert, mais Markovic n’a pas cédé.
Quelques minutes avant minuit, Coucke a abandonné et a envoyé le fameux tweet qui a déçu tous ses supporters.
La vérité est que Markovic n’a jamais vraiment voulu revenir à Anderlecht. Au début du mercato, il avait fait savoir à des proches qu’un retour au Sporting était exclu. Il n’a pas oublié les semaines en février lorsque Hein Vanhaezebrouck l’obligeait à faire des tours du lac à Neerpede alors qu’il se sentait prêt à jouer des parties de match. Mais, vu que personne ne consentait un si gros effort financier qu’Anderlecht, il n’avait pas le choix et est arrivé à Neerpede deux heures et demi avant la fin du mercato.
Un homme a ri dans sa barbe en se réveillant. Herman Van Holsbeeck, lui, était parvenu à faire venir Markovic au tout dernier moment du mercato de janvier. Par contre, il avait eu la même blague avec Mitrovic, quelques heures auparavant. Cet échec avait fait dire à Marc Coucke qu’Anderlecht aurait pu louer cinq Mitrovic…