Thomas Didillon, nouveau gardien d'Anderlecht: "J’ai les épaules pour être n°1"
Thomas Didillon arrive à Anderlecht avec l’ambition de débuter dans le but.
- Publié le 25-06-2018 à 07h05
Thomas Didillon arrive à Anderlecht avec l’ambition de débuter dans le but. Luc Devroe a tranché : Matz Sels ne viendra pas. Thomas Didillon devra se battre avec Frank Boeckx pour le poste de gardien n°1. L’ancien international espoir français, notamment vainqueur du tournoi de Toulon 2015 avec les U20, arrive avec l’étiquette d’inconnu, mais surtout de gros talent à venir. Il n’a cessé de monter en puissance jusqu’à l’année dernière. "J’ai pris un gros coup avec mon opération au dos à la suite d’un souci de hernie discale. C’est une vilaine blessure pour un gardien car cela nuit à la mobilité."
Il rassure : il est de retour à 100 % de ses capacités pour tenter de se faire sa place entre les perches.
Le coach vous a-t-il déjà dit qui sera n°1 ?
"Non et c’est bien comme ça. On ne se prépare pas de la même manière quand on a des certitudes. Je dois provoquer les choses. La position d’outsider me convient. Personne ne me connaît, j’ai tout à prouver ici."
Pensez-vous avoir les épaules pour être n°1 à Anderlecht ?
"J’en suis persuadé, oui."
Jouer pour Anderlecht est plus stressant que pour Metz…
"Je pense avoir assez d’expérience pour pouvoir gérer ça. Je devrai faire plus pour répondre aux attentes du club. Je devrai mériter ma place dans le onze. Je suis encore jeune, mais je peux me targuer d’avoir déjà joué une septantaine de matches chez les pros."
Vous êtes passé par Seraing (D2), il y a quelques années. Cela va-t-il vous aider ?
"C’était il y a quatre ans, j’en avais 18… Mais j’ai pu remarquer des différences avec le football français. Le jeu est plus agréable ici, moins strict au sens tactique du terme. C’est aussi l’une des raisons de ma présence. Je suis un gardien qui participe au jeu et qui aime jouer haut, couper une trajectoire si besoin."
Connaissiez-vous le coach Hein Vanhaezebrouck ?
"Via la Ligue des Champions quand Lyon a affronté La Gantoise. Il y avait Kums aussi dans l’équipe."
Que pensez-vous de son style ?
"On identifie un coach à la manière dont ses joueurs se comportent et l’équipe joue au football. J’ai évolué à Metz dans une équipe qui alignait un bloc bas. On subissait le jeu. Ce n’est pas idéal quand, comme moi, on aime jouer haut. Vanhaezebrouck est un coach qui a une vision, un projet et qui agit plutôt que de réagir. Cela correspond mieux au type de joueur que je suis."