Sanneh a le syndrome de Stanciu
- Publié le 25-09-2018 à 11h30
- Mis à jour le 25-09-2018 à 16h12
Un commentaire signé Yves Taildeman. "De la pression à cause de ces 8 millions ? Absolument pas !" Dans sa première interview en tant qu’Anderlechtois, Bubacarr Sanneh doit avoir sous-estimé le poids qui pèse sur ses épaules (pourtant très larges). La Superliga danoise n’est pas la Pro League belge. Et la MCH Arena de Midjylland avec ses 11.800 places n’est pas le Stade Constant Vanden Stock avec ses 20.000 entraîneurs. Et 8 millions d’euros ne sont pas les 200.000 euros payés par Midjylland à Horsens.
Nicolae Stanciu, cet autre transfert record d’Anderlecht, a toujours relativisé les 10 millions (dont le bonus de 2 millions) payés pour lui. Mais, dès son arrivée à Anderlecht, il était paralysé par la pression et voulait forcer pour justifier son prix. Qualité-prix, il doit être le transfert le plus raté de l’histoire du club. Entre-temps, il a marqué neuf fois au Sparta Prague. Le week-end dernier, il était encore l’homme du match avec deux buts.
"J’aime distribuer le jeu", était une autre déclaration de Sanneh. "De toute façon, je n’avais pas le choix à Midjylland. Si tu n’étais pas capable de construire de derrière, tu n’avais pas ta place."
Malgré ses huit (!) passes complètement ratées en 90 minutes et sa passivité sur le but du Standard, on lui accorde le bénéfice du doute. Mais de là à oublier toutes ses fausses queues parce qu’il a marqué le but de la victoire ? À Anderlecht, cela ne se passe pas comme ça, Buba…