Plus Vanhaezebrouck casse ses joueurs, plus ils le défendent...

Vendredi encore, en conférence de presse, Hein avait fait du Hein, notamment en évoquant le non-respect de ses consignes. "Je n’avais jamais vu cela en 18 ans !" Phrase que l’on pourrait traduire de la sorte : "Même des joueurs de Promotion comprenaient mieux le foot…"

Cette attaque frontale n’était pas si étonnante que cela. C’est même dans ses habitudes de secouer ses joueurs devant les caméras.

Ce qui nous a bien plus surpris, c’est de voir que les joueurs étaient encore tous derrière lui malgré cette critique très virulente. Vous, auriez-vous envie de défendre un patron qui vous casse en public ? Évidemment que non.

On soupçonne Vanhaezebrouck d’avoir préparé un double discours. Celui dans la presse et celui, forcément différent, tenu entre les quatre murs de son vestiaire. Pour ne pas les vexer, il a dû leur envoyer un message du genre : "Je vais encore vous tuer dans la presse, mais c’est juste pour détourner l’attention…"

Si c’est le cas, il faut reconnaître que c’est plutôt bien vu.

En revanche, ce qui est très naïf dans son chef, c’est de croire que la presse raconte des "conneries" quand elle évoque son possible licenciement.

Dans les colonnes de La DH ce samedi, vous pouviez lire que Luc Devroe avait commencé à sonder le marché pour chercher un entraîneur. Le directeur sportif n’allait pas appeler Vanhaezebrouck dans la foulée pour lui dire qu’il travaillait sur sa succession ! "Allô, Hein ? C’est Luc. On cherche des coaches mais ne t’en fais pas, on te fait confiance !"

Aujourd’hui, personne ne peut savoir avec certitude si Vanhaezebrouck va rester le coach d’Anderlecht à moyen terme. Il va continuer de se battre pour sauver sa peau. Et sa direction continuera de travailler sur un plan B.