Morioka, Musona, Milic et Makarenko: les "4M" ou deux mercatos ratés à Anderlecht
Morioka, Musona, Milic et Makarenko sont tous des échecs. Les deux derniers jouent grâce à la fébrilité du noyau.
- Publié le 05-12-2018 à 06h53
- Mis à jour le 05-12-2018 à 11h57
Morioka, Musona, Milic et Makarenko sont tous des échecs. Les deux derniers jouent grâce à la fébrilité du noyau.
Rarement, Anderlecht aura fait de si mauvais transferts que lors de cette année 2018. Le hasard veut que les quatre M - Morioka, Musona, Milic et Makarenko - soient considérés comme les illustrations des deux mercatos ratés. Van Holsbeeck et Devroe auraient mieux fait de faire signer Mbokani, Mitrovic, Mbemba ou même une seconde fois Markovic…
Morioka. Il n’a plus d’avenir à Anderlecht. Contre le Spartak Trnava, il a grillé sa dernière cartouche. Hein Vanhaezebrouck l’avait averti : ceux qui se plaignent de ne pas recevoir leur chance ont l’opportunité de montrer que le coach se trompe. Mais Morioka, pourtant le dirigeant à Beveren, n’a pas répondu présent. Son excuse : il n’avait pas de rythme de match dans les jambes, son dernier match étant le 0-3 du 27 septembre contre l’Union. Mais pour Hein, cela ne compte pas. Si un club le veut en janvier, la porte est grande ouverte.
Musona. Son transfert à Anderlecht avait soulevé pas mal de questions. Le Zimbabwéen était un bon joueur pour Ostende (37 buts en 4 saisons, toutes compétitions confondues), mais n’a pas la pointure pour Anderlecht. Son bilan : cinq fois dans le onze de base en 23 matchs, un seul but (à Bruges). Il est l’exemple d’un transfert réalisé par le duo Coucke - Devroe, sans l’accord de Vanhaezebrouck. Tout comme Morioka, il n’était même plus sur le banc contre Genk, après sa mauvaise prestation contre Trnava. Il a gâché sa dernière chance.
Makarenko. Il a plus joué que les supporters ne le veulent. Après Saelemaekers, il est le joueur de champ qui a le plus joué en championnat. Ces dernières semaines, il est la tête de Turc des supporters. Makarenko était bon en début de saison, quand l’entrejeu tournait. Mais dès que le niveau des autres a baissé ou dès qu’ils étaient absents, l’Ukrainien a sombré. Il n’est plus qu’une ombre de lui-même et ne semble plus s’amuser sur le terrain. Vu le manque d’alternatives dans l’entrejeu, Vanhaezebrouck voudra le garder après la trêve.
Milic. Lui non plus, ce n’est pas un Messi, Maradona ou Modric. Le Serbe, déjà sur le radar d’Anderlecht en janvier, n’a pas les capacités footballistiques pour relancer le jeu comme on attend d’un défenseur du Sporting. Devroe aurait dû le savoir avant de le mettre dans ses valises en quittant Ostende. Mais tout comme Makarenko, il a profité du manque d’alternatives dont disposait Vanhaezebrouck. Lawrence, Sanneh et Vranjes ont été aussi mauvais que lui. Rétabli de sa petite blessure, il peut encore espérer recevoir du temps de jeu dans les prochaines semaines. Un départ n’est pas encore à l’ordre du jour.