Edito | Plus ça va mal au RSCA, mieux c’est pour Coucke
Un édito de Christophe Franken.
- Publié le 12-02-2018 à 05h42
- Mis à jour le 12-02-2018 à 05h43
Un édito de Christophe Franken. Marc Coucke a offert une double prime de victoire à ses Ostendais, pourtant déjà très bien payés, pour récompenser leur victoire contre le club qu’il reprendra dans quelques jours. Curieux ? Non, pas vraiment.
C’était une manière pour Coucke d’éviter les théories du complot. En motivant ses joueurs et en le criant haut et fort (ce genre d’info sort rarement du vestiaire mais tout le monde le savait avant la rencontre et Coucke lui-même s’en est amusé sur Twitter…), il a montré qu’il ne comptait pas fausser le championnat en offrant trois points à son futur club. Tant mieux pour l’éthique.
Il serait cependant naïf de croire que c’était l’unique raison de donner une double prime. Avec cette carotte financière mise devant le nez d’Ostendais déjà motivés à l’idée de briller sous les yeux de leur futur président, il était clair que ce KVO survolté avait une bonne chance de l’emporter face à des Anderlechtois malades. Un résultat qui commence à semer le doute sur la traditionnelle qualification européenne du Sporting.
Coucke était bien conscient qu’il risquait d’enfoncer Anderlecht un peu plus encore et ça l’arrange plutôt. Plus ça va mal au RSCA et mieux c’est pour lui. En débarquant d’ici quelques jours, il ne pourra pas faire pire. Bien au contraire même. En arrivant à Neerpede, il pourra mettre fin aux doutes qui paralysent tous les employés du club, des bureaux au vestiaire. Bref, le moral ne pourra que s’améliorer. D’autant plus avec la bonhomie du personnage qui tranchera avec les têtes d’enterrement qui errent depuis des semaines à Anderlecht.
Les attentes des supporters autour de l’arrivée du milliardaire sont immenses mais ils seraient déjà bien heureux avec une qualification européenne cette saison. C’est clairement dans les cordes du Sporting de Vanhaezebrouck, à condition de retrouver la confiance. Bref, Coucke pourra commencer son travail avec une pression moindre. Et c’est un sacré luxe au RSCA.