Coucke en jet en privé, délégation réduite: voici tout ce qui change à Anderlecht en mode européen
Les habitudes du nouvel Anderlecht ont changé, la pression est restée la même.
- Publié le 20-09-2018 à 08h46
- Mis à jour le 20-09-2018 à 08h51
Les habitudes du nouvel Anderlecht ont changé, la pression est restée la même. Pour la première fois depuis 1971, Anderlecht joue un match européen sans un Vanden Stock comme président. Sous Constant, le Sporting avait partagé la mise à Bologne (1-1). Roger s’était incliné à Vladikavkaz (2-1). Est-ce que Marc Coucke, lui, débutera par une victoire au Spartak Trnava ? En tout cas, tout autre résultat serait un échec, vu le 8 sur 24 du champion slovaque dans la Fortuna League.
L’aéroport de Zaventem , ce mercredi matin. La délégation anderlechtoise a subi une métamorphose, comparée à celle qui accompagnait le Sporting lors du dernier déplacement de l’ère Vanden Stock, au Celtic. "Comme vous voyez, on a fameusement rajeuni", dit Jo Van Biesbroeck, le directeur opérationnel du club qui est un des derniers rescapés. "C’était nécessaire pour avancer."
Autre constat : la délégation est beaucoup plus réduite. Seulement 110 des 180 sièges de l’avion sont occupés. Santini, fatigué suite à la succession de matches, profite de l’espace dans le Boeing pour s’isoler à la dernière rangée.
Alors que Roger Vanden Stock venait serrer la main de tous les passagers, Coucke brille par son absence. Il ne rejoindra l’équipe en jet privé que ce jeudi. "Il a 16 compagnies, et Anderlecht n’est pas la plus grande", explique un collaborateur du club. Une escorte l’attendra à l’aéroport de Bratislava.
Les habitudes, elles aussi, ont changé à ce premier déplacement européen de l’ère-Coucke. Mercredi après-midi, le directeur sportif Luc Devroe s’est déplacé vers l’hôtel de la presse pour un point de presse. Et le dîner de presse du soir (donc sans le président) a été remplacé par un "dîner de gala". Les discours traditionnels de deux journalistes ont été supprimés du programme, les deux orateurs étaient Jo Van Biesbroek et un représentant de la Loterie nationale, nouveau sponsor du RSCA. Les agents de joueurs, eux, ne peuvent plus loger dans l’hôtel de la délégation.
La pression, elle, reste la même. Sans victoire face à ce club inconnu, la nervosité va encore augmenter. Coucke n’a pas trop apprécié le 1 sur 9 en championnat. Et dimanche, le Standard vient au Parc Astrid. En d’autres mots, Trnava n’est pas une partie de plaisir…