Comment Markovic a retrouvé la forme
Milos Malenovic, l’agent de Lazar Markovic, raconte comment son poulain est revenu en forme.
- Publié le 10-04-2018 à 06h47
- Mis à jour le 10-04-2018 à 10h23
Milos Malenovic, l’agent de Lazar Markovic, raconte comment son poulain est revenu en forme. "D’abord, on va rétablir la vérité. Le prêt de Lazar Markovic n’a rien d’une arrivée panique. Cela faisait dix jours qu’on discutait mais Liverpool était difficile à convaincre, notamment à cause du gros salaire du joueur. Mais Anderlecht et Hein Vanhaezebrouck le voulaient vraiment."
Milos Malenovic, le manager de l’attaquant serbe, veut mettre les choses au point au moment où son joueur a effectué ses grands débuts en tant que titulaire après de brèves montées au jeu.
Le joueur a eu droit à de nombreuses congratulations de membres du club et de ses équipiers lors de son retour au vestiaire. Malgré des statistiques étonnamment négatives, il a réalisé une bonne performance.
Une première qui lui a fait du bien. "Il était très heureux quand on en a parlé, lance son manager. Il a bien joué durant l’entièreté de la rencontre."
Malenovic n’était pas spécialement surpris qu’il tienne le coup physiquement. "C’est un pro qui sait comment travailler."
Il l’était davantage de son gros niveau de jeu. "Cela m’a étonné qu’il soit déjà si bon sans avoir de rythme."
Pour retrouver sa vitesse et son endurance, Markovic a énormément bossé avec les préparateurs physiques du RSCA. "Et également avec son coach personnel. Cela s’est fait en collaboration avec le club mais ça fait des années qu’il travaille avec la même personne."
Ses deux premiers mois au RSCA ont été longs. Vingt minutes face à Mouscron, neuf contre La Gantoise. "Seul le coach sait pourquoi il n’a pas joué plus tôt. Il a continué à bosser. Lazar est un gars malin et il sait qu’il faut juste travailler pour convaincre."
Son manager lui a parfois remonté le moral. "Nous parlions peu de ça car il est du genre battant. Lazar a connu quelques moments difficiles, il n’était pas à 100 % heureux mais il ne s’est pas laissé abattre. Il a bien écouté le coach et je sens qu’ils se comprennent de mieux en mieux."
Markovic est , comme beaucoup d’artistes, très dépendant de la confiance que lui octroie son entraîneur. "C’est ce qui me fait penser qu’il va encore monter en puissance. Si le coach montre qu’il croit en lui, il va jouer deux voire trois fois mieux."
Selon son agent, "au plus il joue, au mieux il joue" mais son manque de rythme ne lui permettra pas d’enchaîner deux rencontres en trois jours. Heureusement pour lui, Anderlecht a pu compter sur neuf jours de récupération. "Après la rencontre, il m’a dit avoir très bien récupéré. C’est bon signe pour qu’il joue le week-end prochain."
"La marque des grands joueurs"
Les Mauves sont déjà tous fans de Lazar Markovic.
Lazar Markovic a conquis ses équipiers anderlechtois. "On avait déjà repéré son talent à l’entraînement, hein", sourit Pieter Gerkens. "C’est un super joueur. Et ce n’est pas étonnant vu les clubs dans lesquels il est passé." Le premier match du Serbe a séduit ses équipiers. "Il possède une grosse accélération et des qualités en un contre un", dit Sven Kums. "C’est un joueur capable d’éliminer un homme facilement. Il peut décider d’un match à lui seul et peut nous faire du bien pour la suite." Son manque de condition physique avait pourtant été pointé du doigt par Hein Vanhaezebrouck. "Mais il a beaucoup couru et a bossé sur son physique", rassure Pieter Gerkens. Même dans le staff, on est content de lui. "Il se déplace vite et bien. On a besoin de lui et de son jeu dans la profondeur", dit Karim Belhocine, l’adjoint d’Hein Vanhaezebrouck. Le joueur a dû faire preuve de patience pour pouvoir fouler la pelouse plus de quelques minutes. "Être resté calme est la marque des grands joueurs", explique Belhocine. "Il a montré à Charleroi qu’il était prêt à se battre pour l’équipe. Tout le monde l’a félicité à son retour au vestiaire après son gros match contre Charleroi."
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