A Anderlecht, Morioka joue sans plaisir
- Publié le 14-12-2018 à 13h30
- Mis à jour le 14-12-2018 à 13h32
Un commentaire d'Yves Taildeman.Ouf, la campagne européenne s’est terminée. Le dernier match des six n’avait qu’un but : voir qui des non-titulaires pouvait convaincre Hein Vanhaezebrouck qu’il avait sa place dans l’équipe A. Les regards étaient surtout fixés sur Ryota Morioka, qui traverse une crise de confiance ces derniers mois.
Honnêtement, on a de plus en plus pitié du Japonais. Il sait que Vanhaezebrouck ne croit pas en lui, il sait qu’Anderlecht est à la recherche d’un nouveau numéro 10, et il sait qu’il perd son temps au Sporting. Morioka a joué comme il l’a fait trop souvent, quand il a reçu sa chance : sans plaisir. Lui qui faisait vibrer les pays de Waes, n’est plus que l’ombre de lui-même au terme de ce qu’il faut désormais bien qualifier de transfert manqué.
Car c’est bien clair : Morioka n’a plus d’avenir à Anderlecht. On peut espérer pour lui que le Sporting le libérera pendant le mercato d’hiver. Morioka est un bon joueur, mais il n’a pas le niveau ni l’ADN d’Anderlecht. Pour une fois, la nouvelle direction n’y est pour rien. Morioka est le dernier transfert raté du duo Van Holsbeeck - Bayat. Mais le pauvre mérite mieux que d’être la cinquième roue à la charette d’un Sporting bruxelles malade...