51 % de possession pour Anderlecht : Vanhaezebrouck tient parole !
Dans tous les domaines - sauf le score - son équipe a pulvérisé les stats sous Weiler.
- Publié le 20-10-2017 à 07h11
- Mis à jour le 20-10-2017 à 07h24
Dans tous les domaines - sauf le score - son équipe a pulvérisé les stats sous Weiler. Généralement, quand Anderlecht perd 0-4 à domicile, trois jours de deuil sont décrétés. Mais après le match, déjà, on a vu des sourires. Et hier, à Neerpede, la bonne ambiance régnait. Anderlecht a montré son nouveau visage face au PSG. Et Hein Vanhaezebrouck a tenu parole.
Aussi bien à la soirée des supporters - jeudi dernier - que lors de ses conférences de presse, son message se voulait limpide : "Je veux le ballon." Même contre Paris, il l’a eu. Les statistiques de l’Uefa le démontrent : 51 % de possession du ballon pour Anderlecht, 49 % pour le PSG.
En deux semaines, Vanhaezebrouck est parvenu à changer la philosophie de son équipe. Faut-il rappeler les statistiques en la matière lors des deux premières rencontres de Ligue des Champions ? 32 % (!) au Bayern Münich, 38 % face au Celtic. "On a les joueurs pour être dominants", dit Vanhaezebrouck. "Trois quarts de mon équipe veut le ballon."
Avec Gand, Vanhaezebrouck était parvenu à faire la même chose en Ligue des Champions. Sa moyenne de possession du ballon en C1, en 2015-2016 ? 52,6 %. Lors d’un seul des huit matchs - à domicile contre Lyon - Gand n’affichait que 47 %. Au Zenit, Gand comptait 59 % de possession du ballon.
Mais ces chiffres ne sont pas les seuls qui rendent l’espoir aux Mauves. Le nombre de passes est encore plus frappant. Deux fois plus de passes ont été données que lors du match au Bayern et contre le Celtic. Et Anderlecht a délivré trois fois plus de passes réussies (496) qu e lors du déplacement au Bayern (166).
Le joueur qui a réussi le plus de passes n’est autre que Kara Mbodj (95 %), mais les 92 % de Kums et les 85 % de Trebel sont également à souligner. Onyekuru (66 %) était le moins précis. Bizarrement, le Parisien accusant le moins bon pourcentage est Neymar (70 %).
Anderlecht progresse aussi dans d’autres domaines. Aussi bien au niveau des tentatives de but (13) que des tirs cadrés (6) et des corners (6), il n’y a pas photo en comparaison avec les matchs précédents.
Et même au niveau physique comme en matière d’agressivité, l’arrivée de Vanhaezebrouck provoque déjà un effet positif. Les Anderlechtois ont couru 3,6 km de plus qu’à Münich, et ils ont commis trois fois plus de fautes (16 contre 5).