Witsel évoque la Chine: "Carrasco doit avoir plus confiance en lui"
Quand on lui parle de l’aventure à Dalian Yifang de Yannick Carrasco, l’ancien joueur de Tianjin Quanjian ne tient pas à s’épancher sur le bien-fondé ou non des remarques envers son équipier, mais joue plutôt la carte du conseiller.
- Publié le 18-09-2018 à 13h52
- Mis à jour le 18-09-2018 à 13h58
Quand on lui parle de l’aventure à Dalian Yifang de Yannick Carrasco, l’ancien joueur de Tianjin Quanjian ne tient pas à s’épancher sur le bien-fondé ou non des remarques envers son équipier, mais joue plutôt la carte du conseiller.
“J’ai été dans sa situation mais je suis du genre à faire abstraction de tout cela. Je pense que Yannick doit simplement se libérer”, explique le nouveau métronome du BVB. “Il ne doit pas penser au fait que tel Diable évolue dans tel club tandis que lui est en Chine. Il doit avoir un peu plus confiance en lui, comme je l’ai fait.”
Malgré les difficultés que rencontre actuellement l’ailier, Witsel avoue ne pas craindre pour le futur de Carrasco en équipe nationale. “Il n’y aura aucun problème à l’avenir pour Yannick en équipe nationale car il a les qualités pour être avec nous.”
De manière plus générale, le joueur est revenu sur son propre passage dans l'empire du Milieu.
Vous avez dit ne pas regretter votre expérience en Chine, dans quelle mesure la conseillerez-vous à des équipiers potentiellement intéressés ?
"S’ils ont l’envie et le besoin d’aller en Chine, je leur dirais ‘pourquoi pas’ . Il y a deux manières de considérer un transfert là-bas. D’une part, on y va et on prend ce qu’il y a à prendre en se considérant en vacances. D’autre part, on va là-bas en gardant des objectifs, comme moi avec l’équipe nationale et la Coupe du monde, et en continuant à travailler pour conserver son niveau. Tout dépend de l’état d’esprit du joueur."
À quel point était-ce difficile de faire la transition entre le bout du monde et l’équipe nationale ? "Mentalement, ce n’était pas simple parce que ça demandait beaucoup. Il s’agissait aussi de surtout garder sa condition physique parce que la Chine n’offrait pas une intensité aussi élevée qu’en Europe étant donné que le niveau là-bas était plus bas. Malgré mes efforts pour me maintenir à niveau, il me fallait deux ou trois jours pour me remettre dans le bain quand je revenais en équipe nationale parce que je devais rattraper un certain retard par rapport à mes équipiers, qui s’entraînaient tous les jours beaucoup plus intensivement. Tandis que maintenant, et j’ai vu la différence lors du dernier rassemblement avec les Diables, dès le premier jour j’étais dans le rythme."
Hormis cela, quel est votre plus beau souvenir là-bas ?
"La première année en Super League avec Cannavaro, quand on termine troisième et qu’on se qualifie pour la Ligue des Champions asiatique."