Vincent Kompany: "On veut ce trophée !"
- Publié le 14-10-2018 à 11h32
- Mis à jour le 14-10-2018 à 14h10
Vincent Kompany est charmé par le concept de la Ligue des Nations. Vendredi soir, il a prouvé qu’il n’était pas qu’un ambassadeur. Vincent Kompany ne joue pas les plus gros matches de Manchester City où il est avant tout vu par Pep Guardiola comme un leader de vestiaire et un formidable représentant pour le club.
"Mais je reste un footballeur avant tout", rigole le défenseur, auteur d’une prestation solide face aux Suisses.
Cette victoire est-elle avant tout dédiée aux amateurs de football en Belgique qui ont souffert ces derniers jours ?
"Oui. On essaie toujours d’apporter quelque chose au public. Je ne sais pas si on peut parler d’un match spectaculaire face à la Suisse mais il y a quand même eu beaucoup de beaux moments pour les supporters. Des éclairs de classe où on se dit : ‘Waw, c’est quand même une belle équipe à regarder !’ On n’a pas rendu la soirée ennuyante et j’espère que nos fans étaient heureux en quittant le stade vendredi."
La Suisse, c’était quand même un autre niveau que l’Écosse et l’Islande.
"Clairement. On le savait. On avait vu les images du match des Suisses en Angleterre le mois passé et ça s’est confirmé sur le terrain contre nous. Ils sont forts dans la possession du ballon et ça part du gardien qui joue très bien des deux pieds. On a souffert pour récupérer le ballon dans leur camp. Par contre, quand on était en bloc bas, on n’avait pas trop de problème. On n’a pas concédé beaucoup d’occasions. C’était un match positif pour nous. Ça ne peut pas toujours être facile."
Il y a eu quelques retouches tactiques à la pause.
"Oui, on a eu du mal à s’adapter au jeu des Suisses en première période. On a dû attendre les instructions dans le vestiaire pour mieux les gêner. On s’est créé énormément d’occasions après le repos. Notre équipe est complète et peut jouer avec la possession du ballon ou la contre-attaque. Ce qui embêtait le plus les Suisses, c’était nos contres."
Avec un second but belge splendide d’ailleurs.
"Je peux être honnête ?"
Bien sûr.
"Je ne m’en souviens pas bien, on a eu tellement d’occasions que je confonds nos actions. (rires) J’imagine qu’il était beau ce deuxième but de Romelu, je vous fais confiance."
Le Final Four de la Ligue des Nations se rapproche doucement mais sûrement.
"Oui, il reste encore deux matches mais on est bien parti. Il faudra voir ce que la Suisse ira faire comme résultat en Islande (NdlR : ce lundi soir). Ce ne sera pas facile pour les Suisses, je pense."
Vous aimez cette nouvelle compétition ?
"Oui, j’aime bien le concept. Bon, ça rajoute encore des matches au calendrier déjà très chargé mais j’ai l’impression que le public commence à vivre cette Ligue des Nations. Au bout du compte, il y a un trophée et on veut l’avoir."
La seule mauvaise nouvelle autour de ce match contre la Suisse, c’est le départ de Thierry Henry, non ?
"C’était quelqu’un qui était proche du groupe. Son expérience au sein d’un grand nombre de clubs européens était utile. D’autant qu’il est passé par des clubs avec des philosophies très différentes. Il pouvait bien nous guider. Il était un membre à part entière de cette équipe."
Revenons à vous. Votre situation n’est pas trop compliquée à Manchester City ?
"Non, au contraire, tout est limpide. J’ai une excellente relation avec tous les membres du club. Mon contrat se termine à la fin de la saison mais je n’ai aucune raison de déjà essayer d’en parler avec les dirigeants. On prendra une décision quand ce sera nécessaire mais je me plais vraiment dans ce club et dans cette équipe."
Ces dernières semaines, la presse anglaise a écrit que vous pourriez acheter le club de Stockport County, actuellement en D5 anglaise, en compagnie d’un consortium qui comprendrait également un ancien pianiste. C’est vrai ?
"Ce sont des rumeurs. Et, pour le moment, elles sont totalement infondées."