Un jour un Diable (23/23): Dix choses que vous ne saviez pas sur Eden Hazard
Ultime épisode de notre série de portraits d’un Diable Rouge en dix anecdotes. Place au capitaine, Eden Hazard
- Publié le 18-06-2018 à 13h02
Ultime épisode de notre série de portraits d’un Diable Rouge en dix anecdotes. Place au capitaine, Eden Hazard 1. ATTENTION, SOL GLISSANT
L’intérieur de la maison familiale des Hazard s’est souvent transformé en terrain de football. Carine Hazard, la maman, a vu plusieurs de ses figurines amputées par les frappes de ses fils. Et enfant, Hazard était plutôt sage.
Sa plus grosse bêtise ? Sans doute cette glissade impromptue à la veille d’un départ en vacances après s’être amusé à jouer avec de l’eau en compagnie de son grand-père.
Résultat, 12 points de suture et une question dans la tête du papa : "Qu’allait-il faire en vacances avec le sable et l’eau ?" Réponse : développer sa technique. "Il a passé beaucoup de temps à jongler avec son pied gauche au bord de la piscine."
2. DU GENRE TÊTE EN L’AIR
Eden Hazard est-il un peu tête en l’air ? Possible. Son papa Thierry : "Chez les jeunes, il y avait un tournoi de Diablotins au Standard. On se tape la route et on arrive là-bas où on se rend compte qu’il n’a pas mis son sac dans la voiture."
La colère du paternel sera calmée par les excuses de son fils.
3. UN PETIT MOJITO POUR LA ROUTE
Juin 2012. Eden Hazard signe à Chelsea. Dans la nuit précédant la conclusion de son transfert, son agent de l’époque, John Bico, nous donne rendez-vous à Londres. Où nous retrouvons le Diable en début de soirée avec notamment Thorgan. L’occasion de réaliser sa première interview en tant que joueur de Chelsea mais aussi de décompresser et de s’offrir un petit mojito pendant que Thorgan a siroté un coca. Avant que les trois hommes ne s’en aillent dans un restaurant chinois de la capitale anglaise pour fêter cette folle journée.
4. UN VRAI GASTRONOME
Les enfants Hazard aiment cuisiner. Kylian avait offert à ses frères des tabliers à Noël. Et quand Eden évoluait à Lille, même s’il se montrait plutôt casanier, il avait ses habitudes dans deux établissements qui trahissent ses préférences. Comme nombreux de ses coéquipiers, Hazard s’attablait souvent au Bella Italia dans le centre-ville où il a laissé, aux dires du patron, l’image "d’un garçon discret, timide" qui s’asseyait souvent près de l’entrée avant de trouver dans son assiette le plus souvent des pâtes ou un morceau de viande.
À proximité du domaine de Luchin, Hazard a découvert avec ses parents Le Trou Normand où il se délectait après les séances d’aiguillettes de volaille et de gratin dauphinois.
5. IL S’INVESTIT À BRAINE ET À SAN DIEGO
Au-delà de la boutade qu’il a répétée à de nombreuses reprises en promettant que lui et ses frères termineraient un jour leur carrière au Stade Brainois, Eden Hazard reste profondément attaché à son tout premier club.
Une histoire de famille, forcément, vu que son grand-père a carrelé la buvette du Sans-Fond et que son père y a occupé tous les postes ou presque.
En 2015, toute la fratrie s’est investie via la SPRL Hazard Boys Team pour racheter le matricule 343 dans une opération estimée à 250.000 euros. Hazard a aussi apporté son soutien financier et médiatique à la franchise de San Diego à l’été 2017, rejoignant dans ce projet ses anciens partenaires à Lille et Chelsea Yohan Cabaye, Moussa Sow et Demba Ba.
6. EDEN SALIBUR ET YANNIS HAZARD
Eden Hazard et Yannis Salibur n’ont que 17 jours d’écart. Une proximité qui les a rapprochés à Lille quand le Diable a rejoint le club à l’été 2006. Les deux hommes sont restés intimes. Au point que chacun a donné à son fils aîné le prénom de l’autre.
Cette amitié, rare dans le milieu, ne s’est pas distendue. Et Salibur décrit un homme "généreux, gentil, une bonne personne". Avec un défaut ? "Peut-être un peu je m’en foutiste mais il le sait et c’est pour cela que les gens l’aiment bien."
De son passage lillois, Hazard est resté proche de l’actuel Guingampais mais aussi de Yohan Cabaye ou Rio Mavuba. En sélection, Christian Benteke est l’un de ses intimes.
7. FAN DE NBA
La récente vidéo qui a vu le Diable affronter Thierry Henry dans un contre un épique a rappelé toute sa passion pour le basket, son sport préféré derrière le football, bien évidemment. Hazard en est un grand consommateur et ne rate jamais les matches de NBA délocalisés à Londres. Son joueur préféré ? Carmelo Anthony. Et sa franchise favorite reste les Knicks de New York.
8. UN HOMME DE RECORDS
16 ans, 10 mois et 17 jours. Le record tient toujours : Eden Hazard reste depuis le 24 novembre 2007 le plus jeune joueur de l’histoire du Losc.
Ce jour-là, à Nancy, il avait effectué ses débuts en même temps qu’un certain Badis Lebbihi qui, lui, n’a jamais percé. "Il était serein, tout le temps. Il voulait prouver que, malgré son jeune âge, il avait le niveau", a expliqué son partenaire. "Il en était persuadé. Ce n’était pas de l’arrogance mais de la confiance en soi, de l’insouciance."
Dans la foulée de cette première réussie, Hazard a collectionné d’autres records.
Les plus marquants ? Ce double - double aux trophées UNFP quand il a été élu deux fois Espoir de l’année puis deux fois joueur de l’année en Ligue 1 ou encore ce nombre de dribbles réussis cette saison en Premier League (164).
9. PLESTAN ET LES TACLES
Un tel talent peut générer son lot de malentendus. Et de frustration. Alors que le coach de la réserve lilloise Rachid Chihab était particulièrement craint par Hazard, les premiers pas dans le vestiaire pro du prodige n’ont pas été forcément tout roses.
À force de ridiculiser ses partenaires avec son aisance technique, le Diable s’est fait recadrer par les cadres du vestiaire de l’époque. À l’ancienne, comme l’a expliqué Grégory Tafforeau dans l’émission Le Vestiaire sur RMC Sport : "Depuis la salle de musculation, j’entends que le ton monte et j’entends un gros clac. J’entre et je vois Eden se tenir la joue et Franck Béria, une crème, les yeux injectés de sang. Nicolas Plestan y est aussi allé de sa gifle."
10. UN RAP À SA GLOIRE
Hazard est un fan de rap. Niveau belge, le Brainois apprécie tout particulièrement Damso ou G.A.N. Mais il a aussi été l’objet d’un morceau qui avait le buzz en 2010 baptisé Numéro 26 et signé Busta. Les paroles ? "Numéro 26, juste un p… de talent. Représente le Losc, la fierté est dans le sang. Ambiance de folie dans le stade après un but d’Eden. Mais qui a dit qu’en Belgique, il n’y avait pas de perle ? Le jardin d’Eden, c’est le stadium Nord, j’espère qu’un jour tu soulèveras le Ballon d’Or. Messi n’a qu’à bien se tenir face à la puissance du Nord. C’est pour tous les fans qui soutiennent Hazard le trésor."