Un jour, un Diable (19/23): dix choses que vous ne saviez pas sur Thomas Meunier
- Publié le 14-06-2018 à 12h22
- Mis à jour le 15-06-2018 à 10h18
Chaque jour jusqu’à Belgique-Panama, retrouvez le portrait d’un Diable Rouge en dix anecdotes. Aujourd’hui : Thomas Meunier1. JEUNE, IL ÉTAIT FAN DE MANCHESTER UNITED
Thomas Meunier a beau jouer au Paris Saint-Germain, d’autres clubs le font rêver. C’est le cas de Manchester United. Depuis sa plus tendre enfance, le natif de Sainte-Ode est en effet un grand fan des Red Devils et de la Premier League en général. "J’ai toujours dit qu’un jour, j’aimerais jouer en Angleterre, avait déclaré le Diable début 2017. Je suis très heureux à Paris et si je terminais ma carrière ici, ce ne serait pas une déception, loin de là. Mais si un jour, je devais quitter Paris, pourquoi pas. De l’autre côté du tunnel, il y a des stades, des fans et je n’ai jamais caché que j’étais un grand fan de Manchester United qui reste, à mes yeux, la vraie référence dans le monde du football."
2. IL S’EST RÉVÉLÉ GRÂCE À UN COUP DU FOULARD
Il suffit de taper Meunier coup du foulard dans un moteur de recherche pour trouver une vidéo de ce chef-d’œuvre. Nous sommes le 2 octobre 2010 et Thomas Meunier est attaquant à Virton. Lors d’une rencontre face au FC Liège, le Belge inscrit un but tout simplement sensationnel, en frappant le ballon du pied droit… derrière sa jambe d’appui. Un coup du foulard qui, a l’époque, avait fait le tour des différents médias. Dans la province du Luxembourg, ce geste avait fait de Thomas Meunier une véritable star. Avant que ce statut ne s’étende en Belgique puis à l’étranger…
3. IL A ÉTÉ RECALÉ PAR LE STANDARD
Adolescent, Thomas Meunier est passé par l’Académie du Standard de Liège entre 2004 et 2006. Deux saisons et puis c’est tout. Car l’attaquant n’a pas été conservé par le club liégeois. Envers lequel il ne nourrit aucune rancœur, comme il l’a répété dans une interview accordée à la RTBF en février 2017. "Je remercie le Standard du fond du cœur de m’avoir viré (sourire). Maintenant, on ne sait pas comment cela se serait passé. La vie à l’internat me plaisait. Mais être enfermé en pensant au foot 24 heures sur 24, le côté usine, ce n’était pas quelque chose pour moi. J’avais besoin de liberté et d’une vie sociale. C’est ce que j’ai retrouvé en quittant le Standard."
4. IL A FAILLI SIGNER À ZULTE WAREGEM AVANT BRUGES
Lors de son époque gaumaise, Thomas Meunier a attiré l’œil de nombreux recruteurs. Ceux de Bruges, évidemment, où il a fini par signer, mais pas seulement. Anderlecht, l’Olympique de Marseille et… Zulte Waregem étaient notamment sur les rangs. Et à l’époque, le directeur général du Essevee s’appelait… Vincent Mannaert. "Quand j’étais à Zulte Waregem, il y avait des contacts proches avec Thomas Meunier", a indiqué le directeur général du Club dans le Grand Débrief (La DH/Proximus 11) en octobre 2017. "On s’est finalement retrouvé à Bruges. Je suis content de son évolution. Dire qu’avant l’Euro 2016, personne ne voulait mettre 6 millions sur la table… Maintenant, il faut presque ajouter un zéro à ce montant."
5. IL ÉTAIT MAGASINIER LORS DE SON ÉPOQUE VIRTONAISE
Pour Thomas Meunier, le football a longtemps été un hobby. À côté du football, le Diable enchaînait les petits boulots. À la poste puis au sein de l’entreprise Saint-Gobain Autover, spécialisée dans les plus grandes gammes de vitrages pour voitures, camions et autobus, à Bastogne. "Thomas était magasinier chez nous, expliquait son ami (et ex-collègue) Pierre Poncelet à La DH en mai 2016. Son boulot consistait à préparer des commandes d’accessoires de joints pour les vitrages avec un chargeur. Il mettait les articles dans une caisse, qui étaient envoyés pour les commandes. Il ne faisait pas les pauses. Il avait un horaire de jour : 8 h-16 h. Il lui arrivait souvent de partir à l’entraînement à Virton, directement après le boulot."
Jusqu’au jour où il a signé à Bruges…
6. IL N’A MIS QUE 10 MINUTES POUR INSCRIRE SON PREMIER BUT EN D1
Arrivé de Virton durant l’été 2011, Thomas Meunier s’est très vite adapté à la Venise du Nord. Et lors de son premier match, face à Westerlo, le 30 juillet 2011, il ne lui faut que 10 petites minutes pour trouver le chemin des filets. "C’est le plus beau jour de ma vie, clame alors le Belge dans un large sourire. J’ose espérer que cela continuera par la suite." La suite, c’est une première saison en D1 réussie avant une reconversion aussi surprenante qu’efficace au poste de latéral droit (initié par Georges Leekens). Où Meunier est devenu, petit à petit, le joueur qu’il est aujourd’hui…
7. UN CHRONIQUEUR FRANÇAIS S’EST FAIT LYNCHER À CAUSE DE LUI
Dès son arrivée au Paris Saint-Germain, Thomas Meunier est devenu l’une des coqueluches des médias français, grâce à son franc-parler et à sa facilité à communiquer. Cela a aussi poussé certains à l’imiter, mais pas toujours avec réussite. Florian Gazan, chroniqueur pour L’Équipe 21, s’est risqué à une imitation du Belge lors de sa rubrique Gazan Maudit, en octobre 2016. Mais son imitation, sur fond d’accent flamand et bruxellois, était absolument catastrophique. Et les réseaux sociaux ne se sont pas privés pour lui faire savoir…
8. IL A RAPPORTÉ 475.000 EUROS À VIRTON EN SIGNANT AU PSG
En signant à Paris, en juillet 2016, Thomas Meunier a évidemment fait le bonheur de Bruges mais pas seulement. Car si la vente du défenseur s’est négociée autour d’une indemnité de six millions d’euros, Virton a touché plus de 10 % du montant, soit 475.000 €. Une somme très appréciable pour un club amateur. "Elle servira à boucher les trous. Une bonne partie sera consommée pour renflouer les caisses de l’ASBL de l’Académie en difficulté financière", avait expliqué Philippe Emond, l’ancien président du club virtonais, à La DH.
9. IL EST FAN D’ART ET DE MUSIQUE CLASSIQUE
La vie de Thomas Meunier ne se résume pas seulement au football. Ce qui le passionne depuis l’enfance, c’est l’art, qu’il a étudié à l’école. "J’avais de huit à dix heures par semaine et je me suis pris au jeu. J’ai eu la chance d’avoir une prof ouverte qui nous emmenait voir des expositions à droite à gauche", expliquait-il à So Foot en mai 2015. Depuis lors, cette passion l’accompagne partout, surtout à Paris, où les expositions sont nombreuses et variées… En parallèle, il écoute également beaucoup de musique classique.
10. IL A OUVERT UNE RÔTISSERIE À BASTOGNE
Natif de Saint-Ode, Thomas Meunier est attaché à ses racines. Et notamment à la ville de Bastogne, où il a ouvert il y a quelques mois une rôtisserie et un tea-room (la Plaza), avec son ami Dominique Gardeur et le chef Julien Lapraille. Inauguré en partie en 2017, l’endroit est aujourd’hui en chantier suite à d’importants travaux. Mais quelques soucis judiciaires semblent retarder son ouverture définitive.