Un jour, un Diable (14/23): Cinq choses que vous ne saviez pas sur Simon Mignolet
Chaque jour jusqu’à Belgique - Panama, vous retrouvez le portrait d’un Diable en plusieurs anecdotes. Aujourdhui : Mignolet.
- Publié le 10-06-2018 à 11h20
Chaque jour jusqu’à Belgique - Panama, vous retrouvez le portrait d’un Diable en plusieurs anecdotes. Aujourdhui : Mignolet.1) PARRAIN DE LA LIGUE SLA, IL A VENDU SES FLEURS DE MARIAGE
Mignolet est parrain de la Ligue SLA. La Sclérose Latérale Amyotrophique est une maladie neuromusculaire qui peut affecter tous les groupes musculaires. Un patient atteint de SLA décède en moyenne 33 mois après le diagnostic en raison de la paralysie des muscles respiratoires et de la déglutition. "Mon oncle en souffre depuis des années", dit Mignolet. "Il a la variante lente, comme Steven Hawking, décédé cette année."
Quand Mignolet s’est marié avec sa Jasmien, en 2015, ils ont offert leurs fleurs de mariage à la Ligue. La ligue vendait des fleurs au profit des projets scientifiques. Ce n’est qu’un des nombreux exemples du soutien de Mignolet à l’association.
2) CRÉATEUR DE CHAUSSURES
Autre anecdote liée au mariage de Mignolet : il a lui-même créé le design de ses chaussures de mariage. Il s’agissait de chaussures en cuir de veau laqué en noir avec des accents en daim. Dans les talons, il a fait inscrire les noms de sa femme et de lui-même et leur date de mariage. Les chaussures ont été fabriquées par Ambiorix à Tongres. Mignolet est en couple avec Jasmien depuis ses humanités.
3) PROPRIÉTAIRE DE DEUX BARS À CAFÉ
En 2016, Mignolet a ouvert son premier bar à café à Saint-Trond : le Twenty Two Coffee, qui réfère à son numéro 22 à Liverpool. En avril de cette année, il a ouvert un deuxième établissement, également à Saint-Trond, la ville d’où il vient. C’est Wouter, son frère, qui s’occupe de la gestion quotidienne des bars. "Je me suis lancé dans ce projet pour deux raisons", dit Simon. "Je reviens peu en Belgique. Quand je reviens, j’en profite pour boire une bonne tasse de café, accompagnée par un morceau de tarte. J’ai voulu créer cette même ambiance dans mon bar. Et puis, j’ai voulu créer un concept qui est un mélange entre le bar belge, qui est plus traditionnel, et le bar anglais, qui est moderne et qui attire une foule incroyable en Angleterre."
4) SPÉCIALISTE EN POLITIQUE
Qui dit que tout footballeur ne s’y connaît qu’en football, PlayStation et voitures de sport ? Parmi les 23, beaucoup de joueurs démontrent le contraire. Un d’eux est Mignolet. "J’ai débuté des études de sciences politiques. Mais, il était impossible d’obtenir un Master, vu que je jouais déjà en Angleterre, à Sunderland. Je vais peut-être m’y remettre après ma carrière. Je vais voir si un tel diplôme peut être utile pour ma vie après le football."
Il suit la poltique mondiale et belge de très près. "Je me pose d’ailleurs des questions par rapport à la gestion politique dans notre pays. Mais ce n’est pas à un gardien de l’équipe nationale de faire de grandes déclarations à ce sujet. Une chose est sûre : les Diables Rouges sont un bon exemple de l’entente parfaite entre garçons issus de différentes cultures et parlant différentes langues. Jamais, je n’ai vu le moindre problème entre Flamands et francophones."
5) L’HOMME MASQUÉ
Le métier de gardien n’est pas sans risques. Il suffit de le demander à Petr Cech ou à… Mignolet. À plusieurs reprises, il s’est fracturé le nez après un contact avec un attaquant. Sa pire blessure au nez, il l’a encourue en 2011 en tant que portier de Sunderland.
Mignolet s’était heurté au monstre Emile Heskey, à Aston Villa. Bilan : fracture du nez et de l’orbite, opération et douze semaines d’inactivité. Mais à la moitié de sa rééducation, Mignolet était à nouveau à l’entraînement. Grâce à un masque qu’il avait fait fabriquer par un spécialiste très connu à Londres.