Un jour, un Diable (10/23): dix choses que vous ne saviez pas sur Thomas Vermaelen
Chaque jour jusqu’à Belgique-Panama, retrouvez le portrait d’un Diable Rouge en dix anecdotes. Aujourd’hui découvre en plus sur Thomas Vermaelen
- Publié le 06-06-2018 à 15h07
- Mis à jour le 06-06-2018 à 18h43
Chaque jour jusqu’à Belgique-Panama, retrouvez le portrait d’un Diable Rouge en dix anecdotes. Aujourd’hui découvrez en plus sur Thomas Vermaelen.
1. IL A ÉTÉ REPÉRÉ PAR ARSENAL À LA KIRIN CUPVous vous souvenez de la Kirin Cup ? Cette compétition organisée au Japon en juin 2009 où la Belgique avait envoyé une équipe B tellement elle avait peu d’intérêt. Eh bien, Thomas Vermaelen doit bénir le ciel d’avoir été appelé par Franky Vercauteren, cette année-là. C’est en effet lors d’un… entraînement pour cette compétition, dans un complexe sportif ostendais, que le Diable Rouge a été repéré par Steve Rowley, le scout en chef d’Arsenal. Le club londonien, qui suivait déjà le Belge depuis plusieurs années, a ensuite déposé une offre de 12 millions sur la table, faisant à l’époque de Thomas Vermaelen le deuxième Belge le plus cher de l’histoire derrière Marouane Fellaini (transféré du Standard à Everton en 2008 pour 20 millions d’euros).
2. SON JEU DE TÊTE A IMPRESSIONNÉ TOUTE L’ANGLETERRE
Dès son arrivée à Arsenal, Thomas Vermaelen est rapidement devenu un titulaire indiscutable dans la défense centrale des Gunners. Et après moins de deux mois de Premier League, il avait déjà inscrit quatre buts, tous de la tête, alors qu’il fait seulement 1,83 mètre. Ce qui a considérablement impressionné outre-Manche.
"Parlez de moi à des gens de l’Ajax et ils vont diront que j’étais un des meilleurs joueurs de la tête, répond alors le défenseur dans une interview. Quand on devait défendre, c’était toujours moi qui devais m’occuper du plus grand joueur de l’équipe adverse."
Arsène Wenger a également été impressionné par cette qualité. "Ce n’est peut-être pas le plus grand, mais sa détente est hors catégorie. Cela fait longtemps que l’on n’a plus eu un défenseur comme lui à Arsenal."
3. DANS LE ONZE DE LA PREMIER LEAGUE DÈS SA PREMIÈRE SAISON
Il n’y a pas que durant ses premières semaines en Angleterre que Thomas Vermaelen a impressionné. Toute sa première saison a été excellente. Il l’a terminée avec 8 buts et 2 assists. Ce qui lui a valu une place dans l’équipe de l’année anglaise, la prestigieuse Team of the year de Premier League.
4. SURNOMMÉ VERMINATOR EN RÉFÉRENCE À SCHWARZENEGGER
Les excellentes performances de Thomas Vermaelen lui ont rapidement valu le surnom de "Verminator" dans le nord de Londres. Un surnom qui lui a été donné en référence au personnage d’Arnold Schwarzenegger : Terminator. Les supporters estimaient qu’il était à moitié humain et à moitié robot. Mais au fil de ses blessures, Verminator a changé de surnom et est devenu… l’homme de cristal. Pas besoin de vous expliquer pourquoi…
5. IL N’A JAMAIS VU BIG BEN
Cela peut paraître incroyable mais, en cinq saisons à Londres, Thomas Vermaelen n’a jamais vu Big Ben.
"Je n’ai rien fait de touristique là-bas, explique-t-il. Je connais le bâtiment, évidemment, mais je n’y suis jamais allé. Mes journées étaient consacrées au foot et au repos. Cela occupe le plus clair de mon temps. Je passais également du temps à Hampstead Heath, un grand parc situé près de chez moi."
6. IL A RAPPORTÉ 4 MILLIONS D’EUROS À ARSENAL SANS JOUER
Transféré d’Arsenal vers Barcelone en 2014 pour 10 millions d’euros, Thomas Vermaelen a connu une première saison galère en Catalogne, au point de ne jouer que 63 petites minutes en Liga sur l’ensemble de l’année. En Ligue des Champions, en revanche, il n’a pas joué une seule minute… ce qui n’a pas empêché Arsenal de toucher 4 millions d’euros à la suite de la victoire du Barça en C1.
Une des clauses du contrat du Belge précisait en effet qu’en cas de victoire finale dans la plus prestigieuse des compétitions européennes le géant espagnol devait verser 4 millions d’euros à Arsenal. Mais aucune clause ne précisait que le Belge devait participer au tournoi…
7. ON LUI A RETIRÉ SA MÉDAILLE DE VAINQUEUR DE LIGUE DES CHAMPIONS
Si Arsenal s’est frotté les mains à la suite de la victoire du Barça en Ligue des Champions, en mai 2015, Thomas Vermaelen a, lui, connu un véritable ascenseur émotionnel. Sur la pelouse du stade olympique de Berlin, le défenseur a reçu sa médaille de vainqueur lors de la cérémonie d’après-match.
Mais quelques jours plus tard, l’UEFA lui a demandé de… la rendre. Car, n’ayant pas joué la moindre minute en C1, il n’entrait pas dans les conditions pour être déclaré vainqueur de la Ligue des Champions…
8. UNE CHANTEUSE LUI A DIT QU’IL AVAIT UN LOOK DE MANNEQUIN
Cela se remarque facilement : Thomas Vermaelen est très photogénique. Il a d’ailleurs posé pour plusieurs photographes durant sa carrière. Mais ne lui dites pas qu’il est mannequin… "Une chanteuse m’a une fois dit que j’avais un look de mannequin, se marre le Diable. Mais honnêtement, je ne sais pas trop où les gens vont chercher ça. Car je ne vois pas cela comme un compliment… Je suis né comme cela et je n’ai aucun mérite…"
9. 621 JOURS ENTRE DEUX TITULARISATIONS AU BARÇA
L’histoire de Thomas Vermaelen au Barça a été tumultueuse. Et elle a surtout connu un énorme creux de… 621 jours. Entre le 10 février 2016 à Valence et le 24 octobre 2017 à Murcie, le Diable n’a pas connu les joies de la titularisation. Entre-temps, un prêt à l’AS Rome, 29 minutes face à Getafe en mars 2016 et une énième blessure ont évidemment contribué à faire gonfler ce chiffre impressionnant. Qui résume en partie l’histoire du Diable sous les couleurs blaugrana.
10. IL EST FANDE PAOLO MALDINI
Au mois de décembre 2017, le site Internet de Barcelone a demandé à Thomas Vermaelen quel était son Top 4 de légende (un gardien, un défenseur, un médian et un attaquant). Dans les buts, le défenseur belge a choisi Michel Preud’homme, en référence à ses performances durant le Mondial 1994 aux États-Unis.
Il a choisi Andrea Pirlo dans l’entrejeu et Romario en attaque. Mais son choix le plus intéressant était évidemment celui du défenseur. Et Thomas Vermaelen avait choisi son idole : Paolo Maldini. "Quand j’étais jeune, il jouait déjà. Il a eu une grande carrière. Il pouvait jouer dans l’axe ou sur le côté gauche de la défense et, quelle que soit la position, il était incroyable. Que ce soit en club ou en équipe nationale."
Un exemple, évidemment…