Roberto Martinez fait incontestablement mieux que Guy Thys
La Belgique s’est réveillée ce matin soit avec une gueule de bois (malgré les bières 0%) soit sur un petit nuage. Ou les deux.
- Publié le 07-07-2018 à 12h19
- Mis à jour le 07-07-2018 à 12h20
La Belgique s’est réveillée ce matin soit avec une gueule de bois (malgré les bières 0%) soit sur un petit nuage. Ou les deux. Il n’y a que le sport pour tenir en haleine et submerger d’émotion tout un pays finalement plus uni qu’on ne le pense. Eddy Merckx l’avait fait lors de sa première victoire au Tour en 1969 et… les Diables rouges (déjà) en 1986.
Avec ses images qui tournaient en boucle depuis lors : olé, olé, olé viva Mexico, Pfaff, Demol, Scifo, vas-y mets-le Léo ou encore le slalom géant de Maradona. Cela commençait lentement mais sûrement d’abord à sentir la naphatline, ensuite à chauffer les oreilles de tous ses supporters de notre équipe nationale… qui n’étaient pas nés ou presque il y a 32 ans.
Cette génération attendaient avec impatience que leurs joueurs à la carte de visite déjà éloquente écrivent leur propre histoire, leurs souvenirs d’une soirée mémorable, leurs images gravées à tout jamais. C’est fait depuis hier soir avec ce succès historique contre LE pays du foot, le Brésil. Si le souvenir de 1986 ne s’effacera jamais, il va retourner désormais à sa véritable place : un souvenir.
Hier, nos Diables nous ont rendu fiers. Et ont clapé le bec à tous ses pessimistes qui criaient tout haut ou le pensaient tout bas que cette génération dorée n’était qu’un leurre (avouons-le, cela nous est arrivé aussi…), qu’elle allait rester indéfiniment au stade d’éternel espoir. Content également que Roberto Martinez, avec un flegme étonnamment britannique pour un Espagnol, ait (re)mis les pendules à l’heure. Depuis qu’il a succédé à Marc Wilmots, il n’a pas dévoilé grand-chose ni de sa personnalité ni de ses idées tactiques. Au point qu’il était permis de penser qu’il n’en avait pas. Hier, il a nous tous bluffés, les Brésiliens y compris. Avec l’assentiment de ses joueurs car, pour rappel, ce sont eux qui appliquent ou bâclent une tactique. Guy Thys était jadis réputé pour son sens de la stratégie alors que chacun sait, avec les années de recul, que les leaders comme Gerets, Vercauteren ou Vandereycken adaptaient leur chemin une fois sur le terrain. Martinez a incontestablement (le mot favori du Monsieur Guy Thys) frappé fort. Et qui sait si l’Espagne, à travers le coach des Diables, ne va pas quand même ramener la coupe du monde.
Mais à Bruxelles…La Belgique s’est réveillée ce matin soit avec une gueule de bois (malgré les bières 0%) soit sur un petit nuage. Ou les deux. Il n’y a que le sport pour tenir en haleine et submerger d’émotion tout un pays finalement plus uni qu’on ne le pense. Eddy Merckx l’avait fait lors de sa première victoire au Tour en 1969 et… les Diables rouges (déjà) en 1986. Avec ses images qui tournaient en boucle depuis lors : olé, olé, olé viva Mexico, Pfaff, Demol, Scifo, vas-y mets-le Léo ou encore le slalom géant de Maradona. Cela commençait lentement mais sûrement d’abord à sentir la naphatline, ensuite à chauffer les oreilles de tous ses supporters de notre équipe nationale… qui n’étaient pas nés ou presque il y a 32 ans.
Cette génération attendaient avec impatience que leurs joueurs à la carte de visite déjà éloquente écrivent leur propre histoire, leurs souvenirs d’une soirée mémorable, leurs images gravées à tout jamais. C’est fait depuis hier soir avec ce succès historique contre LE pays du foot, le Brésil. Si le souvenir de 1986 ne s’effacera jamais, il va retourner désormais à sa véritable place : un souvenir.
Hier, nos Diables nous ont rendu fiers. Et ont clapé le bec à tous ses pessimistes qui criaient tout haut ou le pensaient tout bas que cette génération dorée n’était qu’un leurre (avouons-le, cela nous est arrivé aussi…), qu’elle allait rester indéfiniment au stade d’éternel espoir. Content également que Roberto Martinez, avec un flegme étonnamment britannique pour un Espagnol, ait (re)mis les pendules à l’heure. Depuis qu’il a succédé à Marc Wilmots, il n’a pas dévoilé grand-chose ni de sa personnalité ni de ses idées tactiques. Au point qu’il était permis de penser qu’il n’en avait pas. Hier, il a nous tous bluffés, les Brésiliens y compris. Avec l’assentiment de ses joueurs car, pour rappel, ce sont eux qui appliquent ou bâclent une tactique.
Guy Thys était jadis réputé pour son sens de la stratégie alors que chacun sait, avec les années de recul, que les leaders comme Gerets, Vercauteren ou Vandereycken adaptaient leur chemin une fois sur le terrain. Martinez a incontestablement (le mot favori du Monsieur Guy Thys) frappé fort. Et qui sait si l’Espagne, à travers le coach des Diables, ne va pas quand même ramener la coupe du monde. Mais à Bruxelles…