Quels sont les treize sponsors qui se partagent le gâteau des Diables Rouges?
25 % du budget de l’Union belge est financé par les 13 "main sponsors" des Diables.
- Publié le 12-06-2018 à 10h17
- Mis à jour le 12-06-2018 à 15h18
25 % du budget de l’Union belge est financé par les 13 "main sponsors" des Diables.Treize entreprises belges ou filiales de groupes étrangers font partie du club très envié des sponsors principaux des Diables Rouges. L’Union belge de football leur garantit une exclusivité sectorielle. Ce qui signifie qu’il n’y a qu’un seul représentant par secteur : BMW pour l’automobile, Jupiler pour la bière, Luminus pour l’énergie…
Généralement, ces contrats ont une durée de quatre années, le temps pour nos Diables de disputer une Coupe du monde et un Euro, ainsi que les matchs de qualification. Mais en raison de l’engouement pour notre équipe nationale, la plupart des marques renouvellent leur précieux sésame au bout de ce bail de quatre ans.
"Nous recherchons toujours des partenariats à long terme, explique Pierre Cornez, responsable presse de l’Union belge. Tous nos sponsors principaux le sont au moins depuis quatre ans. Par ailleurs, nous avons deux partenaires, à savoir AB Inbev et Proximus, qui sont nos sponsors depuis trente ans."
En réalité, Adidas et Besix, qui font aujourd’hui partie du club des treize, n’étaient pas de l’aventure au Brésil en 2014. Le groupe de construction Besix a remplacé Verelst en novembre 2017 en tant que "main sponsor" des Diables. Quant à l’équipementier Adidas, il a évincé la marque Burrda à l’issue de la Coupe du monde au Brésil.
Reste la question qui fâche. Combien coûte le précieux sésame ? Sur ce terrain, l’Union belge et les différents sponsors contactés la jouent défensive. Il s’avère compliqué d’avoir des chiffres précis. On peut supposer que Jupiler paie nettement plus cher son droit d’entrée que Besix, étant donné les retombées espérées pour le secteur brassicole. Mais selon Pierre Cornez, il n’en est rien. "Nous considérons tous les sponsors principaux de la même façon et les montants de sponsoring sont par conséquent plus ou moins les mêmes" , déclare-t-il.
Via ces contrats de "main sponsor", les marques s’assurent une belle visibilité : séances photo, rencontres avec les joueurs à faire gagner à leurs clients, tickets pour les matches à offrir, communications à l’effigie des Diables Rouges…
Un quart du budget de la fédération
On peut aussi supposer que certains sponsors comme Carrefour et AB InBev retirent un avantage économique plus important de leur sponsoring. Mais là encore, il est difficile d’avoir des chiffres.
"L’impact sur nos ventes de Jupiler est positif", explique-t-on chez AB InBev.
De son côté, Carrefour a lancé 70 produits liés aux Diables Rouges, dont le fameux album Panini. En offrant des vignettes par tranche d’achats de 25 euros, l’objectif est logiquement d’augmenter le montant dépensé par caddie.
"La campagne se porte très bien, explique-t-on du côté de Carrefour. Nous faisons un peu mieux qu’en 2014 au niveau des albums Panini."
Du côté de l’Union belge, on explique que les treize sponsors principaux financent environ un quart du budget de la fédération en dehors des grands tournois. Un budget qui tourne aux alentours de la quarantaine de millions les années impaires.