Pour les Diablotins, "c'est le moment" selon Landry Dimata
À l’image de Landry Dimata, les Diablotins sont déterminés à honorer de leur ponctualité ce rendez-vous décisif.
- Publié le 16-10-2018 à 06h54
- Mis à jour le 16-10-2018 à 07h10
À l’image de Landry Dimata, les Diablotins sont déterminés à honorer de leur ponctualité ce rendez-vous décisif. Leur détermination se lisait sur leur visage. Se retrouvait dans leur bouche. " C’est le moment" , nous avait lancé Landry Dimata après le seul entraînement en Belgique de ce rassemblement débuté lundi dernier et qui s’achève à Kalmar ce mardi.
Tous les Diablotins refusent que ce voyage en Suède soit une fin en soi, eux l’envisagent plus comme le prolongement d’un rêve, ou plutôt d’une ambition commune, celle de disputer l’Euro l’été prochain en Italie.
Le cadre historique est connu : personne depuis la génération des Kompany, Fellaini, Vertonghen et Witsel en 2007 n’a disputé une phase finale d’un Championnat d’Europe. La route aussi : depuis la défaite de leur hôte du jour le mois dernier à la maison contre la Turquie, ne pas perdre ce mardi en Suède serait synonyme de qualification. "Mais on y va pour gagner" , coupe Isaac Mbenza.
Voir dans cette sortie de la prétention serait faire injure au parcours de cette génération qui, contrairement à ses devancières, s’avance comme une équipe. Une vraie. Formée notamment par Johan Walem, qui a su activer les bons leviers, créer une vraie identité de jeu et surtout cimenter un groupe qui vit aussi bien qu’il joue. La victoire en Italie en amical, la huitième de rang, l’a encore démontré.
"J’ai dit aux joueurs : ‘Vous savez ce que vous devez faire.’" , nous confiait le sélectionneur après ce succès. "À nous de chercher ce qu’on doit chercher."
Le tout face à un adversaire qui possède de solides références collectives, incarnées par son capitaine Lunus Wahlqvist, qui a déjà disputé l’Euro de la catégorie en arrachant la qualification au finish il y a deux ans contre la Croatie et qui, en l’absence de son meilleur buteur, l’ancien Brugeois Carlos Strandberg (7 réalisations), se repose sur un 4-4-2 classique, solide, typiquement nordique avec un duo de phénomènes en pointe, Joel Asoro (Swansea) et Alexandre Isak (Dortmund).
Une formation qui devra s’exposer face à des Diablotins qui ont remporté tous les matches à l’extérieur de leur campagne.
L’équipe probable: De Wolf ; Cools, Vanheusden, Faes, De Norre ; Heynen ou Vanlerberghe, De Sart ou Oméonga ; Lukebakio, Schrijvers, Mbenza ; Dimata.