Marouane Fellaini, l'arme fatale de la Belgique en Coupe du monde
Marouane Fellaini a déjà sauvé deux fois la Belgique en Coupe du monde sur une montée au jeu.
- Publié le 04-07-2018 à 12h52
- Mis à jour le 04-07-2018 à 13h20
Marouane Fellaini a déjà sauvé deux fois la Belgique en Coupe du monde sur une montée au jeu.
La Belgique a une arme fatale : son banc. Dans l’histoire du pays en Coupe du Monde, les changements ont souvent fait la différence. Cela a commencé en 2002 avec le but du remplaçant Wesley Sonck qui a permis à la Belgique de mener 2-1 (score final 3-2).
En 2014, les remplaçants s’en sont donné à cœur joie dès le premier match contre l’Algérie avec des buts uniquement marqués par les remplaçants : Mertens et Fellaini. Ce fut ensuite au tour de Divock Origi face aux Russes et de Romelu Lukaku face aux Américains.
Lundi soir, le banc a une nouvelle fois marqué l’histoire en renversant le match dans les chiffres. Un incroyable retournement de situation cosigné par Fellaini et Chadli.
Un seul nom est revenu dans cette liste presque exhaustive (le seul autre remplaçant à avoir marqué en Coupe du Monde est Batshuayi face à la Tunisie), celui de Marouane Fellaini.
Le Big Fella est le seul Belge de l’histoire à avoir marqué un but en sortant du banc à deux reprises en Coupe du Monde. Et à chaque fois, c’étaient des buts importants.
Avec son 18e but (dont quatre en sortie de banc) pour l’équipe nationale, il a conforté sa place de médian le plus prolifique de l’histoire de notre football. Seuls des numéro 10 et des attaquants font mieux que le joueur de Manchester United qui tourne à une action décisive tous les trois matches chez les Diables.
Fellaini s’est mué en pompier de service et en homme capable de faire basculer un match à lui seul. Tous ses coaches ont fait de lui leur chouchou. José Mourinho l’a compris et Roberto Martinez aussi.
Les chiffres expriment son efficacité, principalement dans les airs, mais pas l’impact qu’il a sur le jeu. Chaque fois qu’il monte, il fait du bien par ses courses, ses duels et son aura. Quand l’équipe à besoin de respirer ou de forcer un résultat, le coach fait toujours appel à lui.