Les piliers des Diables en 6 statistiques
Retour sur la victoire contre la Suisse avec quelques chiffres éloquents...
- Publié le 14-10-2018 à 08h20
- Mis à jour le 14-10-2018 à 08h56
Retour sur la victoire contre la Suisse avec quelques chiffres éloquents...
Eden épargné !
Ce samedi matin, Eden Hazard avait probablement moins de courbatures et de bleus que d’habitude, au lendemain d’un match. Le Brainois n’a subi "que" deux fautes durant cette rencontre, un chiffre bien inférieur à ses standards. Pourtant, il ne s’est pas montré moins actif que lors des matches précédents avec neuf dribbles tentés (pour six réussis). Shaqiri a subi un traitement plus corsé que le Belge puisque la plaque tournante de la Suisse a provoqué quatre coups francs.
Une défense intraitable
Si Thomas Meunier est quelque peu spectateur sur le but suisse, on notera qu’à chaque fois qu’un défenseur belge est allé au duel aérien, il en est ressorti vainqueur. Vermaelen, Kompany, Alderweireld, Meunier et Carrasco présentent tous un taux de 100 % de réussite dans le domaine, tout comme Witsel et Tielemans. La défense suisse a par contre pris le dessus sur Lukaku à chaque fois puisque le Mancunien n’a remporté aucun de ses quatre duels aériens disputés. Eden Hazard, lui, en est à zéro sur deux mais il a tout de même montré une belle détente, qui a bien gêné l’adversaire…
Mertens, le baromètre
Si les Diables ont inscrit deux buts en deuxième mi-temps, ils s’étaient paradoxalement créé plus d’occasions en première. Du moins sur les attaques placées, puisque les Suisses ont logiquement laissé plus d’espaces à 1-0 et 2-1. En y regardant de plus près, la différence entre les deux mi-temps se nomme Dries Mertens. Beaucoup plus en verve après le retour des vestiaires et plus judicieux dans ses choix, le Napolitain a réussi deux de ses trois situations de "passe clé" en deuxième mi-temps, alors qu’il en était à un sur quatre dans le domaine avant le repos. Directement impliqué dans les deux buts, Mertens a ainsi pu se montrer décisif pour le plus grand bonheur de son coach, qui en a fait le Diable du match.
Kompany, le boss de la relance
De loin le meilleur des trois défenseurs axiaux belges, Vincent Kompany a parfaitement rempli son rôle de patron, ce vendredi. Les statistiques viennent d’ailleurs confirmer qu’il était le boss de la relance belge, là où il est souvent plus facile pour les joueurs excentrés d’avancer balle au pied pour trouver des angles de passes. Avec 65 passes, il est le Diable qui a distribué le plus de ballons dans ce match. Surtout, sa vista et sa technique lui ont permis de casser les lignes suisses à quelques reprises, essentiellement en deuxième période. Le Citizen a ainsi servi Eden Hazard à onze reprises… contre huit passes à Witsel et Alderweireld, qui évoluent pourtant plus près de lui.
Courtois se met au diapason
Peu mis à contribution durant ce match, Thibaut Courtois s’est surtout distingué à la relance. Pas toujours à l’aise dans le jeu au pied, le gardien du Real Madrid a profité du fait que la Suisse n’était pas des plus agressives au pressing pour imiter son homologue Yann Sommer, très bon balle au pied. Le Diable affiche ainsi un taux de réussite excellent pour un gardien dans le jeu de passes : 86 %. Surtout, il n’a jamais joué long vers son trio d’attaque, préférant servir exclusivement Vermaelen, Kompany, Alderweireld, Witsel, Tielemans, Boyata et Chadli.
Lukaku penche à droite
Marqué à la culotte par le trio de la défense suisse en première mi-temps, Lukaku est allé dézoner sur la droite en deuxième période pour trouver des espaces, toucher plus de ballons et pouvoir prendre de la vitesse plutôt que jouer en permanence dos au but en possession du cuir. De quoi rappeler les excellents souvenirs d’un certain Belgique-Brésil… Romelu a ainsi participé à 19 actions avant le repos, contre 38 au retour des vestiaires, selon Instat. Mertens en a profité pour s’offrir un rôle plus axial qu’il affectionne et Meunier s’est retrouvé en position d’attaquant en pivot sur le premier but.