La mauvaise soirée de Dembélé, Defour, Mirallas et Origi
Roberto Martinez l'a évoqué dans la foulée de cette nouvelle victoire: composer une liste des 23 pour le Mondial constitue la partie la moins envieuse de son travail.
- Publié le 11-10-2017 à 12h35
- Mis à jour le 11-10-2017 à 10h56
Roberto Martinez l'a évoqué dans la foulée de cette nouvelle victoire: composer une liste des 23 pour le Mondial constitue la partie la moins envieuse de son travail.
La qualification pour la Russie avait été acquise avant ces deux rencontres face à la Bosnie et Chypre. La presse et les supporters se tournaient alors vers les records mais bon nombre de Diables doivent avoir beaucoup pensé à la prochaine liste des 23, durant les derniers jours. Mettons-nous deux secondes dans la tête de Divock Origi qui, en équipe nationale, connaît une lente descente aux enfers depuis de nombreux mois déjà: héros au Brésil, il a rétrogradé dans la hiérarchie durant la campagne qualificative pour l'Euro français. Un Euro où il n'aura foulé les pelouses que pendant 17 petites minutes, avant d'entamer l'ère Martinez par une prestation mitigée (comme toute l'équipe) contre l'Espagne. Depuis ce match, l'ancien Lillois n'a plus joué la moindre minute. Pis, il a vu Christian Benteke et Michy Batshuayi recevoir leur chance. Si l'on pensait que sa polyvalence pouvait encore le sortir de son impasse, il a vu Thorgan Hazard marquer de nombreux points, ce mardi soir, dans une position de soutien à l'attaquant de pointe, où Martinez cherche des doublures à Eden Hazard et Dries Mertens.
Le constat n'est pas franchement meilleur pour Kevin Mirallas, lui aussi un cran derrière les stars de notre division offensive. A moins d'une blessure, il est très peu probable de voir les deux anciens Lillois figurer dans les 23 en juin prochain. Au mieux, l'un des deux sauvera sa place et cela passera forcément par de bonnes prestations en club. Mirallas a peut-être l'avantage de mieux connaître Martinez, mais Origi, lui, a du temps de jeu…
Un cran plus bas, la lutte est encore plus intense. Car si l'on part du principe que Roberto Martinez voudra doubler tous les postes de son 3-4-2-1, il n'y aura que 4 véritables places dans le cœur de l'entrejeu. Peut-être 5 à la faveur de la polyvalence de De Bruyne et Dendoncker. Sauf blessures, trois de ces places sont déjà attribuées à Witsel, Fellaini et De Bruyne. Tielemans a marqué de gros points, confirmés par les éloges de Martinez, et s'affirme comme la meilleure doublure de KDB en position de numéro 8, là où Dembélé avait manqué de créativité en Grèce, notamment. Le Spur devra d'ailleurs retrouver sa place en club à son retour de blessure, puisque Pochettino semble désormais lui préférer Moussa Sissoko. Et si Dendoncker peut compter sur une apparition convaincante en Bosnie et sur sa faculté à pouvoir dépanner en défense centrale, Steven Defour ne peut pas en dire autant. La dernière apparition du médian de Burnley avec les Diables remonte à novembre 2016, aux Pays-Bas, où il avait été bon sans toutefois faire d'étincelles.
Bien sûr, ces tendances évolueront au fil des prestations en club de chacun. Mais Roberto Martinez semble être moins capable de nous surprendre que Marc Wilmots, au moment de dévoiler 23 noms et certains peuvent déjà s'inquiéter sérieusement de leur sort ...