La légion belge à l’assaut de l’Italie
En plus de Mirallas, Mertens, Nainggolan, Proto, Jordan Lukaku, Castagne, Praet et Omeonga sont en Serie A cette saison.
- Publié le 18-08-2018 à 16h09
- Mis à jour le 18-08-2018 à 18h22
En plus de Mirallas, Mertens, Nainggolan, Proto, Jordan Lukaku, Castagne, Praet et Omeonga sont en Serie A cette saison. Jamais la Serie A n’avait pris une telle teinte noire-jaune-rouge. Avec en tête d’affiche Dries Mertens.
Au sein du Napoli du producteur de cinéma Aurelio De Laurentiis, le réalisateur a changé, Carlo Ancelotti ayant remplacé Maurizio Sarri. Et le rôle du Diable pourrait lui aussi évoluer sous les ordres d’un entraîneur aussi pragmatique que son prédécesseur était dogmatique. Et qui ne s’en cache pas : "Mon intention est de faire évoluer Mertens non pas sur un côté mais près de Milik car ce sont deux joueurs très talentueux." Le Louvaniste, qui n’a repris que le 6 août, n’a pour l’instant joué que 45 minutes contre Wolfsbourg et doit assimiler ces nouveaux préceptes.
La préparation de Radja Nainggolan a elle aussi été raccourcie. À l’Inter où il a retrouvé Luciano Spaletti, l’Anversois n’a pu jouer que 100 minutes lors des amicaux, 76 contre Lugano et 24 contre Sion, le 18 juillet, date de sa dernière apparition et de sa blessure à la cuisse gauche. L’arrivée en Lombardie du milieu, qui souffre d’une distorsion fémorale, bonifie une équipe qui a fini fort.
Son ancien entraîneur à Cagliari, Beppe Iachini, trouve "qu’elle fait peur" pendant qu’Angelo Di Livio, l’ex-milieu de la Juve, trouve "qu’elle améliore l’effectif". Tout en faisant de l’Inter un sérieux outsider.
Elle a aussi fermé les portes milanaises à Dennis Praet. L’Inter, comme la Juventus ou Naples se sont intéressés au Louvaniste qui, malgré un intérêt prononcé de Fulham, est resté à la Sampdoria après une excellente saison.
Après les nombreux départs, dont celui de Lucas Torreira à Arsenal, le président Ferrero s’est montré catégorique : "Il n’est pas à vendre."
Sa clause libératoire de 26 millions arrivée à échéance le 10 août dernier, l’heure est désormais à une prolongation alors que Praet n’a plus que deux ans de contrat.
La presse italienne évoque un salaire annuel qui passerait de 1,1 à 1,5, voire 1,8 million par an et un bail jusqu’en 2023. Mais un élément important entre en ligne de compte : l’utilisation du milieu qui, s’il a récupéré le numéro 10 cette saison, a brillé en relayeur dans un milieu en losange. Et son entraîneur aurait aimé le recentrer et le reculer à la récupération, une option que le joueur a écartée et qui, avec l’arrivée d’un 6 de métier, Albin Ekdal, semble temporairement mise au frigo. Avec les retraites internationales de Defour et Nainggolan, Praet, suivi de près par le staff, entend désormais s’inviter en sélection.
Jordan Lukaku est, lui, un habitué ou presque du groupe. Le défenseur souffre toujours de cette tendinopathie qui l’a empêché de jouer pleinement sa chance pour se battre pour une place dans les 23 et qui jette un voile sur sa saison : si les dirigeants de la Lazio le tiennent en haute estime au point de vouloir prolonger son contrat qui se termine dans deux ans, un doute plane sur son inscription sur les listes de joueurs disputant la Serie A.
Un championnat que Silvio Proto va découvrir. Si le titulaire du poste, Thomas Strakosha, vient à être indisponible, le Louviérois ayant eu des garanties de temps de jeu en Coupe et en Ligue Europa.
Une compétition que Timothy Castagne a disputée l’an passé et qu’il espère retrouver cette saison, l’Atalanta n’étant plus qu’à un match de la phase de groupe alors que le latéral droit, en concurrence avec le Néerlandais Hans Hateboer, espère poursuivre sa progression pour, pourquoi pas, être appelé par Roberto Martinez.
Stéphane Omeonga est, lui, un cadre de Johan Walem : le milieu a réalisé une bonne préparation et s’est fait sa place dans l’effectif du Genoa.