L'hymne des Diables rouges, ce n'est pas la joie
Même si tous ces supporters enjoués nous font croire qu'ils ne vibrent que pour les Diables rouges, il est évident que devenir l'hymne officiel de notre équipe nationale peut devenir le jackpot.
- Publié le 16-04-2018 à 18h05
- Mis à jour le 16-04-2018 à 18h06
Un humeur signée Jean-Marc Ghéraille.
Même si tous ces supporters enjoués nous font croire qu'ils ne vibrent que pour les Diables rouges, il est évident que devenir l'hymne officiel de notre équipe nationale peut devenir le jackpot.
Je dis bien « peut » car, à l'exception du "Olé Olé Olé Olé e Viva Mexico" du Grand Jojo qui remonte déjà à notre épopée de 1986, personne ne peut me citer un tube belge durant un Mondial. Même celui du Brésil 2014 n'a pas laissé une trace indélébile. Tant mieux sans doute.
Pourtant, après le flirt avorté avec Damso, ils sont une kyrielle à vouloir sortir leur chant partisan. De Romeo Elvis à l'incontournable Grand Jojo 32 ans plus tard en passant par Lou sans ses Hollywood Bananas et Jean-Luc Fonck. Cela s'apparente de plus en plus à un casting d'un télécrochet. Pourtant, un hymne qui cartonne et qui devient parfois même national, cela ne se décrète pas. Cela se créée au fil des matches. Comme tout au long du parcours triomphal de la France au Mondial 1998 (tiens, il y a vingt ans déjà...) lorsque l'improbable reprise de I will survive, un vieux tube disco de Gloria Gaynor repris par le désormais disparu Hermes House Band, s'était mué en chanson quasi officielle des Bleus.
Personne n'avait rien décidé, cela s'est fait naturellement. Pour la petite histoire, tout a démarré de l'amour immodéré de Vincent Candela, un des vingt-trois sélectionnés français, pour ce titre qu'il diffusait en boucle dans les vestiaires. Au point que ses équipiers ont fini par adopter le la, la, la, la, la et en faire un tube de l'été.