François Kompany: "Un combat gagné par Vincent sur ses détracteurs"
Découvrez la chronique de François Kompany, le frère de Vince The Prince, à quelques heures de ce huitième de final de Mondial face au Japon.
- Publié le 02-07-2018 à 09h17
Découvrez la chronique de François Kompany, le frère de Vince The Prince, à quelques heures de ce huitième de final de Mondial face au Japon.
"J’ai eu Vincent par message. Je ne veux plus trop le déranger, vu qu’il est enfin en plein dans son tournoi. Sa bonne montée au jeu contre l’Angleterre était un combat qu’il a gagné contre le temps, contre lui-même et contre ses détracteurs. Il y a beaucoup de gens - surtout des consultants - qui estimaient qu’il ne devait pas être dans les 23 à cause de sa blessure. Non, ces critiques ne l’ont pas vexé. Il passe au-dessus de cela. Mais moi, j’ai eu un pincement au cœur quand je l’ai vu rentrer.
Un autre beau moment, c’était sa réunion avec son épouse et les enfants après le match. C’était un boost personnel et une grande fierté pour lui de savoir que ses proches étaient là. Généralement, ses enfants vont voir les matches à domicile de Manchester City. Le plus petit n’a pas encore cinq ans : il ne joue donc pas encore au foot, mais touche déjà le ballon, vu qu’il voit tous ses cousins jouer au foot. Papa était aussi là. Lui, c’est un vrai supporter de la Belgique. Il met un t-shirt, une écharpe, un chapeau, il s’enroule dans un drapeau. Des fois, on est gênés de se balader avec lui, mais on a appris à vivre avec ce sentiment.
Si Vincent débute contre le Japon, cela n’enlève rien aux excellentes prestations de Dedryck Boyata. On aura eu besoin de tout le monde à ce Mondial. L’ambiance reste excellente dans le groupe. C’était marrant que ce soit Michy - qui aime faire des blagues aux autres - qui se soit pris le ballon dans le visage lors de sa célébration du but de Januzaj. Mais entre-temps, la Belgique est encore nulle part. Le tournoi ne fait que commencer. Et de grâce, ne croyons pas que nous avons déjà battu les Japonais ! On est favoris, mais je me méfie d’eux. Ils ne sont pas pour rien connus pour leur discipline et leur esprit collectif."