Christel Kompany: "Les enfants veulent déjà jouer dans le club de tonton Vincent"
Christel Kompany, la sœur de Vincent, Zouhaier Chihaoui, son mari d’origine tunisienne, et leurs trois enfants sont derrière la Belgique
- Publié le 23-06-2018 à 10h57
- Mis à jour le 23-06-2018 à 12h18
Christel Kompany, la sœur de Vincent, Zouhaier Chihaoui, son mari d’origine tunisienne, et leurs trois enfants sont derrière la Belgique Pour la première fois, Christel Kompany, la sœur de Vincent, vivra un grand événement à distance. "J’ai vu des titres de champions, la Coupe du Monde au Brésil et encore récemment la finale de la Cup."
Une finale qu’elle a vécue avec ses deux enfants, Eden (5 ans) et Nolan (3 ans), mais Kenan (2 mois) a, depuis, pointé le bout de son nez. "On ne pouvait pas aller sur place avec lui. Il ne peut pas voyager. Nous irons à Moscou s’ils sont en finale."
Elle ne cache pas sa frustration de ne pas pouvoir suivre son frère. "Surtout qu’avec Roberto Martinez, il y a plus de latitude pour les familles. Au Brésil, on a bien visité, c’était génial, mais on a très peu vu Vincent."
Son frère François et son père Pierre seront au match de ce samedi après-midi. Christel, elle, le vivra depuis son canapé, entourée de sa famille. "En fait, c’est moins stressant. Je suis un peu plus détachée qu’au Brésil où j’étais prise par l’ambiance. Je regarde plus tranquillement à la télévision."
La rencontre face à la Tunisie aura une saveur encore plus particulière pour la famille. Zouhaier Chihaoui est à moitié tunisien. "Du côté de mon père", sourit-il. Sur le canapé, deux kits de maillots traînent : un de la Tunisie et un autre des Diables.
"Les petits ont la chance de grandir avec des cultures différentes, mais sont belges avant tout", coupe Christel. "Donc, ce samedi, on sera tous derrière tonton Vincent."
Un oncle que les deux gamins adorent et reconnaissent à la télévision lors des matches. "Eden m’a d’ailleurs déjà demandé si Neymar venait dormir à la maison. Il commence à vraiment adorer le football et comme Vincent vient souvent… En plus, je trouve que les deux grands ont déjà la tête dure comme les Kompany (rires)."
Dès qu’il est de passage en Belgique, "comme lors de la naissance de Kenan", il dort chez eux. "Il a sa chambre attribuée", plaisante Zouhaier Chihaoui. "Il adore tellement les gamins et vice-versa que c’est toujours un plaisir de l’avoir. Les petits sont dingues de football et je sens qu’ils ne vont pas tarder à vouloir jouer en club. Eden réussi déjà à suivre un match en entier et me demande s’il peut jouer dans le club de tonton Vincent (rires). Heureusement, je ne suis pas un grand dingue de football. C’est bien d’avoir un équilibre dans une famille passionnée de football comme les Kompany."
"Même mon mari ne savait pas que j'étais une Kompany"
Sur la maison occupée par la famille Chihaoui-Kompany, il n’y a pas la moindre trace d’un des noms les plus célèbres du football belge à l’heure actuelle. “On essaie d’éviter d’ébruiter cela”, explique le mari de Christel Kompany. “Ils ont les deux noms de famille, mais on utilise souvent Chihaoui, mon nom. C’est mieux d’être discret.”
Ce n’est pas par crainte, mais plus pour éviter d’être ennuyé. “Nous avons toujours été discrets à ce sujet, lance Christel. Personne ne nous ennuie. On nous demande parfois un truc de Vincent, mais c’est logique. Ça fait partie du job. Il est connu et utilise sa notoriété. Il doit aussi donner en retour.”
Christel est discrète au point qu’au moment de rencontrer celui qui allait devenir son mari, elle ne lui a pas dit qu’elle était la sœur de Vincent. “Je l’ai su un mois après”, sourit-il.
"Vincent est serein dans sa bulle"
Christel et Vincent Kompany communiquent presque tous les jours sur Whatsapp. “Pour discuter, le faire rire. Je n’ai pas un rôle précis avec lui.”
La situation n’est pas simple à vivre pour le patron des Diables, mais il s’en sort bien. “Il est serein. Comme toujours. C’est un truc de famille. Vu le moment qu’il vit, c’est la meilleure approche possible. S’il commence à réagir différemment, il va perdre de l’énergie. Il a son expérience pour lui et connaît son corps.”
Avec un petit de 2 mois à la maison, elle n’a pas eu trop l’occasion de se rendre compte du séisme qu’a provoqué sa blessure. “Et heureusement, car cela peut frustrer. Il a toujours su rester cool. Il se coupe du monde, reste dans sa bulle. Rien ne peut l’atteindre.”