Caramba, encore gagné !
Ce second 9 sur 9 en phase de poules envoie les Diables dans la partie de tableau la plus compliquée avec un potentiel (voire probable) Belgique-Brésil en quarts de finale.
- Publié le 28-06-2018 à 22h04
- Mis à jour le 29-06-2018 à 10h53
Seules cinq secondes de cet Angleterre-Belgique sont à montrer dans toutes les écoles de football : l’enchaînement de Januzaj pour mettre Rose dans le vent puis envoyer une frappe du gauche dans la lucarne de Pickford. Un bonbon sucré dans une soirée au goût amer.
Tout le reste du match est à oublier. Le contenu et le résultat. Ce second 9 sur 9 en phase de poules envoie les Diables dans la partie de tableau la plus compliquée avec un potentiel (voire probable) Belgique-Brésil en quarts de finale.
L’affiche a de la gueule mais on aurait bien encore attendu quelques jours avant d’aller s’envoyer quelques caïpirinhas avec Neymar et sa bande. On n’en est évidemment pas encore là mais le huitième face au Japon ce lundi ne doit vraiment pas inquiéter les Diables. Les Nippons ont sorti un joli parcours dans une poule ouverte mais on n’a pas oublié à quel point nous étions plus forts au mois de novembre dernier lors d’un amical joué à Bruges.
Le quart face au Brésil n’est pas l’unique inconvénient de cette victoire. La Belgique aura un jour de récupération en moins qu’en cas de deuxième place. La seule façon de profiter de ces 24 heures en moins, c’est d’atteindre… la finale, le 15 juillet à Moscou.
Moscou, justement. Les Belges ne reverront plus les stades de la capitale avant cette éventuelle apothéose au Loujniki. Il faudra d’abord voyager par Rostov, Kazan et Saint-Pétersbourg. Beaucoup de kilomètres et donc moins de repos pour les Diables. La deuxième place, elle, permettait de rester à Moscou, tout près du camp de base, en huitième et en demi-finale. Les Anglais ont multiplié les maladresses, parfois de manière flagrante et ridicule, pour éviter de revenir le match et d’arracher cette première place…
Bref, cette victoire peut donner des sueurs froides. Les optimistes diront quand même qu’il faut de toute manière battre de grandes équipes à un moment ou à un autre. Et les encore plus optimistes ajouteront que les Auriverde doivent encore sortir le Mexique en huitièmes.
Pour aider les beaucoup moins optimistes à retrouver le sourire, on peut ajouter que la Belgique termine avec la meilleure attaque de toute la phase de poules (9 buts). Même dans un non-match total comme à Kaliningrad, les Diables ont réussi à montrer leur talent, en particulier Januzaj. Le Bruxellois est une arme supplémentaire dans une armada déjà fameusement garnie. Tremblez, Messieurs Thiago Silva, Neymar, et Coutinho.