Bleus et Diables dans le stade le plus cher de l’histoire et le plus controversé du Mondial

La Krestovsky Arena est un véritable bijou, mais elle a coûté de l’argent et des vies. Beaucoup de vies.

La Krestovsky Arena est un véritable bijou, mais elle a coûté de l’argent et des vies. Beaucoup de vies.

Avec une capacité de 64.468 places durant ce Mondial, le stade du Zénit Saint-Pétersbourg est le deuxième plus grand de la compétition, derrière le stade Loujniki (78.011 places), qui accueillera la finale, ce dimanche. Mais ce petit bijou de technologie est aussi et surtout l’enceinte la plus décriée de cette Coupe du monde. Son coût, tant en euros qu’en nombre de vies, est difficilement chiffrable.

Olga Ryabova travaille pour une agence de voyage dans le cadre de ce Mondial: "Ce qui a le plus fait parler en Russie, c’est la corruption. Des ouvriers morts pendant les travaux ? Ca ne me dit rien", explique-t-elle. "Ce dont je me souviens, c’est du scandale que cela a fait quand on a appris que tout le budget avait été dépensé avant même la moitié des travaux. Mais on est comme ça en Russie, on veut toujours sauver la face. Et tant pis si cela doit être fait avec l’argent du contribuable". Car c’est bien là le problème: suite à plusieurs scandales de corruption, Gazprom est sorti du projet, laissant le soin à la ville de Saint-Pétersbourg de payer l’intégralité de la facture.

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