A Burnley, Steven Defour en a marre du banc
Après onze remplacements, il est réserviste à Burnley, qui joue pourtant mal.
- Publié le 20-12-2016 à 08h37
- Mis à jour le 20-12-2016 à 08h57
Après onze remplacements, il est réserviste à Burnley, qui joue pourtant mal. L’année se termine mal pour Steven Defour à Burnley. Le Diable Rouge a passé les deux derniers matches sur le banc alors que son équipe n’est plus que 16e en Premier League, avec trois points de plus que le premier relégable.
Depuis qu’il est à Burnley, Defour n’a pas encore joué une seule fois 90 minutes. Il a été remplacé lors de ses onze titularisations. "Parce que physiquement, il n’est pas prêt pour 90 minutes", dit son coach, Sean Dyche.
Lors de ses premiers matches, Defour comprenait les changements. Il était habitué au rythme de la Jupiler Pro League et non à celui de la Premier League. Mais, ensuite, il a commencé à se poser des questions. Contre Bournemouth, par exemple, il avait déjà dû quitter le terrain après 55 minutes. Aussi bien à West Ham (1-0) qu’à Tottenham (2-1), il était sur le banc.
En montant au jeu à Tottenham à la 84e, il a été acclamé par ses supporters. Eux non plus, ils ne comprennent pas pourquoi Defour n’est pas utilisé. Techniquement, il est le plus doué des joueurs de Burnley. Seul le défenseur Michael Keane atteint un niveau digne de la Premier League.
Surtout pour les matches à l’extérieur, il est peu probable que sa situation change. Selon Dyche, Defour n’est (physiquement) pas prêt pour ce niveau. Et le système de jeu - un 4-4-2 - ne conviendrait pas à son style de jeu.
Le raisonnement de Dyche est bizarre. Il s’était mis à genoux pour que Defour rejoigne Burnley alors qu’il était avec un pied à Al-Arabi aux Émirats arabes. Et, à la fin septembre, après trois assists et un but, Dyche disait que son club avait fait la bonne affaire du mercato en ne payant que 8,7 millions d’euros pour un joueur de son niveau.
Mais, entre-temps, Defour a perdu sa bonne humeur en Angleterre. Il déteste le banc et, surtout, quand les choix de l’entraîneur sont bizarres. Defour aura certainement songé à Al-Arabi, où il aurait gagné beaucoup plus d’argent.
Un départ (via transfert définitif, mais également via location) pendant le mercato d’hiver est exclu parce que Defour a déjà joué dans deux clubs, cette saison. Il ne pourrait retourner qu’à Anderlecht. René Weiler ne dirait pas non, mais il est impensable que le Sporting le reprenne, vu sa relation avec les supporters.