Dendoncker s’est (enfin) réveillé. Juste à temps pour la Russie...

Notre championnat ne manque pas de candidats potentiels à une sélection. Hans Vanaken, par exemple, est parfois cité. Mais il le concède lui-même : "Avec la concurrence offensive en sélection, je n’ai aucune chance d’aller en Russie." Lucide.

Depuis la semaine dernière, on a souvent lu dans la même phrase Edmilson et Diables. À raison : le Standardman est dans une forme étincelante. Mais il a un désavantage : Martinez n’a aucune garantie que le Rouche puisse endosser comme il le veut le rôle d’ailier, très particulier dans un 3-5-2.

Anthony Limbombe ? Le Brugeois est de plus en plus surveillé par les adversaires, ce qui commence à lui compliquer la tâche. Sels? Il est dans un creux qui tombe bien mal.

En réalité, celui qui à ce jour possède la meilleure chance de voir la Russie, c’est Leander Dendoncker. Il y a un mois d’ici, sa cote était en nette baisse. Mais i l s’est réveillé au moment le plus opportun : lors de la deuxième journée des playoffs, quand Anderlecht s’est déplacé à Charleroi. Hein Vanhaezebrouck a-t-il trouvé les bons mots pour que son joueur prenne enfin conscience de tout ce qu’il avait à gagner à cette place de défenseur central ? Ou Dendoncker a-t-il eu le déclic tout seul ? Toujours est-il qu’il est enfin au niveau qu’on peut attendre de lui. Même quand le Sporting est moins bon, comme à Genk la semaine dernière, il garde la tête hors de l’eau. C’est ce qu’on attend d’un des leaders de l’équipe, aussi jeune soit-il. Dans la course aux 23, l’Anderlechtois a de vrais arguments face à ses concurrents, que sont Ciman, Boyata ou Kabasele. Derrière Alderweireld, Kompany, Vermaelen et Vertonghen, il reste deux places à prendre. Dendoncker a pris une option pour l’une des deux.