OREYE À Pékin, deux Diablotins ont véritablement porté l’équipe. Jan Vertonghen, impressionnant de régularité au milieu de terrain puis en défense quand il s’est agi de boucher les trous, et Mousa Dembélé. Celui qui était alors attaquant à l’AZ, aux Pays-Bas, a notamment été le grand artisan de notre succès contre l’Italie.
"Quel joueur. Et quel formidable tournoi olympique", sourit Jean-François De Sart. "Comme attaquant (NdlR : il évoluait en soutien de Kevin Mirallas), Mousa savait conserver un ballon comme personne. Trop altruiste, il lui manquait seulement l’instinct du tueur pour devenir un véritable buteur. Mais j’étais loin de penser qu’il allait devenir l’un des meilleurs demi-défensifs de Premier League. Ses prestations chez les Diables restent une énigme. À mon époque, on a connu cela avec Luc Nilis : impressionnant en club, mais muet en équipe nationale. Personne pourtant ne doute de la valeur de Dembélé, techniquement phénoménal. Il lui manque un petit quelque chose pour passer au-dessus dans un milieu de terrain où la concurrence est terrible…"