Comment Gand est totalement passé à côté de ses playoffs
Les Buffalos sont passés de candidats au titre à flop de la fin de championnat.
- Publié le 13-05-2018 à 08h07
- Mis à jour le 13-05-2018 à 08h51
Les Buffalos sont passés de candidats au titre à flop de la fin de championnat. La Gantoise était treizième lorsqu’Yves Vanderhaeghe a repris l’équipe. Le coach a mené les Buffalos jusqu’à la deuxième place du classement au début des playoffs I. Les Gantois étaient même considérés comme l’équipe de l’année et le plus grand adversaire du Club Bruges pour le titre. Au final, ils n’ont remporté aucun de leurs six derniers matches. Mais que s’est-il passé après avoir gagné à Anderlecht et avoir battu Bruges à la maison ?
1. Plus de motivation ni de jus
L’absence d’envie des Buffalos n’a jamais été aussi marquée que vendredi dernier face à Charleroi. Certains joueurs couraient à peine et ne donnaient plus 100 % de leurs capacités pour leur équipe. La motivation a disparu dans le chef de certains et la fatigue n’a pas aidé. Les joueurs sont, pour la plupart, à bout de souffle après un rush incroyable en 2018. Le manque de chance, notamment face au Standard, où les Gantois ont été scandalisés par le VAR, a également pesé sur leur motivation.
2. Une tactique trop prévisible
En reprenant l’équipe, Yves Vanderhaeghe est revenu aux bases, à un football simple, efficace et organisé. Il a compris qu’il ne servait à rien de brider des gars comme Simon et Kalu qui ont besoin de liberté sur leurs flancs. Sauf que ce passage par les flancs et les infiltrations des médians axiaux sont devenus une habitude que les équipes arrivent à contrer en alignant un bloc. Vanderhaeghe a su trouver les mots pour affecter le psychologique, mais ne trouve pas la solution tactique. Et, à Gand, ça ne passe pas.
3. Pas assez de concurrence
Pendant un long moment, La Gantoise a aligné la même équipe semaine après semaine. "On ne change pas une équipe qui gagne", dit le proverbe mais, sans changement, la concurrence disparaît. Les titulaires se sont reposés sur leurs lauriers et les remplaçants ont perdu le goût de se battre.
4. Une atmosphère très lourde
Pression sur le coach, descente de la direction à l’entraînement, renvoi du T2 Bernd Thijs. La Gantoise est en situation de mini-crise. Le club se cherche et a perdu en stabilité. Cela pèse dans les têtes.
5. Trop de suspensions et de blessures
Avec plus de 100 cartons jaunes au compteur, les Buffalos sont l’une des équipes le plus souvent averties de Pro League. Ce qui signifie de nombreuses suspensions. Face à Anderlecht, deux titulaires manqueront à l’appel après avoir été exclus face à Genk. Vanderhaeghe a aussi dû composer avec les blessures au long de la saison.