Comme Radja et… Agassi
- Publié le 20-06-2018 à 20h38
Par BEnoît DelhauteurQuand vous demandez à ses équipiers et à ses entraîneurs ce qui les marque chez Romelu Lukaku, ils ont tous la même réponse : c’est son immense détermination à travailler dur, pour signer la plus belle carrière possible.
Depuis le récit signé par le Diable dans The Players Tribune et relayé dans les colonnes de La DH, on comprend un peu mieux d’où il tire cette envie de réussir : de son enfance difficile. Dans ses jeunes années, il s’est accroché au rêve de devenir un grand joueur pour sortir de la galère.
Cela lui fait un point commun avec Radja Nainggolan. Ces deux joueurs à la personnalité assez hors du commun n’ont jamais reçu de cadeau. Ce sont des survivants. Ils ont sué pour arriver à construire leur carrière et ils estiment qu’ils ont aujourd’hui le droit de savourer ce succès.
Les grands sportifs ont parfois besoin d’une blessure pour avoir ce supplément de rage que les autres n’ont pas. On a vu ça dans d’autres sports. André Agassi, pour citer un exemple marquant, détestait le tennis. Il a été dégoûté dès son plus jeune âge parce qu’il était obligé de s’entraîner d’interminables heures contre son gré. Il en a tiré un caractère d’acier.
C’est un peu pareil pour Romelu. Sauf que lui aime le football, qu’il rêve tant de marquer de sa griffe. Il a bien commencé à le faire en Russie…