"Ce n’est pas pour rien que Podolski est venu"
- Publié le 30-06-2018 à 22h26
- Mis à jour le 30-06-2018 à 22h25
KYOTO Kevin Oris a joué au Japon dans un championnat en plein essor. Il a connu le boom de la J-League. "Quand j’entends ceux qui sont passés avant moi au Japon dire qu’ils ne sont pas fans de foot, je ne comprends pas. Ça a bien évolué, je crois, car le football est désormais ancré dans la culture et même en D2, il y avait parfois 20.000 personnes."
Dans sa région paisible de Kyoto, le football avait sa place. "Même en rue, il y avait de la publicité avec des joueurs de football."
Une évolution des mentalités et des habitudes qui a mené à une croissance de la réputation du championnat.
"Ce n’est pas pour rien que Lukas Podolski est venu jouer au Japon (NdlR : au Vissel Kobe). Je pense que l’évolution n’est pas terminée. Les Japonais ont encore une marge de progression. À ce compte-là, j’espère qu’ils apprendront de ce qui s’est passé en Chine : il faut construire, laisser le temps au football de s’installer en investissant bien. Ne pas mettre beaucoup d’argent d’un seul coup."
R. V.P.