Brève
- Publié le 23-06-2018 à 22h24
- Mis à jour le 23-06-2018 à 22h23
France Rap et musiques éclectiques… dans les oreilles Le casque vissé sur les oreilles est un lieu commun dans le foot. Chez les Bleus, c’est bien souvent pour écouter du rap - parfois teinté de rythmes africains - mais pas seulement. Dans le car, après la victoire contre le Pérou (1-0) et la qualification pour les 8es de finale, l’ambiance était à la fête. Parmi les morceaux que crachait la sono, "On est équipé" du rappeur francilien KeBlack, qui mélange musique urbaine et rythmes congolais, dans la tendance du moment (Maître Gims…). "On a mis plusieurs chansons, pas que celle-là, vous avez retenu celle-là parce que c’est celle qu’on a mise sur Instagram. ‘On est équipé’, c’est une manière de dire peut-être qu’on est prêts à se battre et à tout donner", a raconté Steven N’Zonzi.
Globalement, le rap tient une place importante dans l’univers musical de l’équipe de France. Dans une récente vidéo mise en ligne par la Fédération, le défenseur Benjamin Mendy danse sur ‘Amigo’, du rappeur marseillais Jul. "C’est un pote à moi. J’aime bien ses sons", décrit l’ex-joueur de l’OM en se déhanchant.
Les joueurs français ne se limitent pas au seul rap, loin de là. Dans les vestiaires ou dans le car, "on entend de tout. Du rock, de la musique africaine. Les DJ, c’est plutôt Benjamin Mendy, Presnel Kimpembe ou Paul Pogba, on prend ce qu’il y a à prendre", a souri Djibril Sidibé.
Récemment, Kimpembe et Pogba se sont affichés sur les réseaux sociaux en dansant le shaku shaku, une nouvelle danse virale venue d’un quartier de Lagos au Nigeria. Et les goûts sont éclectiques. L’avant-centre Olivier Giroud, 31 ans, écoute un peu de tout, notamment de l’électro. Thomas Lemar, natif de la Baie-Mahault en Guadeloupe, écoute "beaucoup de zouk. Je suis antillais quand même. Après, c’est surtout du rap US", expliquait-il il y a un an.