Brève
- Publié le 12-06-2018 à 20h23
Nicolas Christiaens Journaliste à la DH depuis 2010. Deuxième grand tournoi. Première Coupe du Monde.
Pour moi, l’un des Diables clés sera Axel Witsel. Sa position est inchangée depuis plusieurs années chez les Diables mais son rôle a évolué avec le système mis en place par Martinez. Moins conservateur dans son jeu balle au pied et toujours plus précieux dans son positionnement, il sera moins en lumière que les Hazard, De Bruyne, Lukaku et consorts contre le Panama ou la Tunisie. Mais il aura ensuite à charge de gratter des ballons, couper des angles de passe et, surtout, servir de liant entre une attaque et une défense qui sont parfois distantes de 40 ou 50 mètres en reconversion. Un exploit contre une grande nation, pour se hisser dans le dernier carré, passera automatiquement par un grand Axel Witsel.
Mon souvenir de Mondial. Difficile de ne pas penser à ce Belgique-Brésil 2002 vécu chez mes grands-parents, entre deux examens de première secondaire. Ce jour-là, j’ai appris à jeter un œil à l’arbitre et à ses assistants avant d’exulter pour un but. La plaie a mis du temps à se refermer, et pour être tout à fait honnête, je rêve de voir un certain Eden Hazard venger son ancien sélectionneur.